Kévin Lebreton : « S'adapter sans cesse »

Tours de Wallonie, de l'Ain puis du Limousin. Kévin Lebreton enchaîne les paysages, les hôtels, les heures de route, en selle et en voiture, depuis la fin du mois de juillet. "Je profite du beau calendrier proposé par l'équipe", justifie le coursier de l'Armée de Terre. "Je suis en reprise, après ma chute aux Boucles de la Mayenne."

Malgré cet incident de parcours survenu à l'entrée de l'été, quand le vent du printemps souffle encore sur sa Bretagne natale, le lauréat de Manche-Atlantique estime sa progression satisfaisante pour sa seconde saison parmi l'élite. "S'affirmer face à des grosses cylindrées comme Etixx-Quick Step, Tinkoff ou BMC permet de prendre de la caisse. C'est de bon augure pour l'an prochain."

Au quotidien, il constate le progrès effectué sur ces routes du Tour du Limousin. "L'an dernier, sur la première étape, je me suis retrouvé décroché à vingt bornes de l'arrivée. Je n'en pouvais vraiment plus. Puis jour après jour, je sentais une amélioration sans être au top. Cette année, malgré l'enchaînement des jours de course, je termine encore avec les meilleurs. Ça fait plaisir de s'améliorer et donne des idées pour la suite. Car je ne pensais pas en arriver là."

S'ADAPTER AU RYTHME

La suite, à court terme, est bien déterminée. GP des Marbriers (1.2) puis les manches de Coupe de France-PMU. "Ce n'est pas toujours plus simple de courir en classe deux", lâche-t-il, entre paradoxe et évidence, auprès de DirectVelo. "Le poids de la course repose sur nous. Il faut courir au millimètre, c'est plus compliqué à négocier. Même si, quand ça se joue à la pédale, nous avons plus nos chances. Je me sens capable de gagner en classe 2. Mais entre Hors Catégorie, Classe 1 et classe 2, il faut sans cesse s'adapter au rythme et se recaler. Surtout sur les épreuves d'un jour."

D'ici le début de l'automne, Lebreton devra courir juste. Afin d'assurer son avenir au-delà du 31 décembre prochain. "Nous devrions avoir une réunion début septembre", détaille le jeune homme de 22 ans. "Mentalement, c'est un véritable défi. Rien n'est assuré, rien n'est écrit. Mais cela nous force à rester concentré, mobilisé, opérationnel jusqu'à la dernière course de l'année."

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