Tour de l'Ain - Et. 3 : Les réactions
Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo
Sam Oomen (Team Giant-Alpecin) a remporté ce vendredi la troisième étape du Tour de l'Ain (2.1), disputée sur 141,4 kilomètres entre Nantua et Lélex-Mont Jura. Le Néerlandais a devancé Pierre Latour (AG2R la Mondiale) et Bart De Clercq (Lotto-Soudal). Sam Oomen devient du même coup le nouveau leader de l'épreuve. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.
Sam Oomen (Team Giant-Alpecin)
Vainqueur de la 3e étape et leader au général
« J'ai trouvé le début d'étape particulièrement difficile car aucune équipe ne contrôlait la course. Dès l'instant que l'équipe AG2R La Mondiale a pris les choses en main, à partir de la Côte de Plagne, les choses ont été plus simples. Durant la dernière partie d'étape, je me sentais très bien et j'ai réussi à intégrer le bon groupe. Surtout je me souvenais bien du col de Menthières et du final car c'était le même voilà deux ans. Quand on s'est retrouvé à cinq à la toute fin, chacun se regardait un peu, je savais que l'arrivée au sprint était hasardeuse : j'ai donc décidé de tenter ma chance. Et ça a marché ! Concernant le maillot jaune, j'ai une bonne équipe on va donc tenter de défendre le maillot : mais le Grand Colombier va être un sacré morceau. »
Pierre Latour (AG2R La Mondiale)
2e de l'étape
« On voulait mettre quelqu'un à l'avant, les autres équipes n'étaient pas forcément d'accord (rires) du coup on avait personne dans la première véritable échappée (Perrig Quémeneur, Rémy Di Grégorio et Pierre-Luc Périchon, NDLR). Etixx-Quick Step ne roulait pas ce qui peut se comprendre donc on a vraiment pris la course en main à partir de la Côte de Plagne. Ensuite c'est réellement à partir de Menthières, suite à l'attaque de Guillaume Martin, que je comprends que ça peut aller au bout : c'est le même scénario que l'an passé où 10 secondes d'avance suffisent car derrière ça se regarde un peu trop. Devant ça fonctionnait vraiment bien. A un kilomètre de l'arrivée, je m'écarte pour laisser le relais à De Clercq et c'est là que Sam Oomen attaque. On se regarde un peu et c'est déjà trop tard. Ensuite je lance le sprint mais seulement pour la deuxième place. Pour la victoire finale ? On verra comment sont les jambes demain. Au sommet du Grand Colombier, il reste une quarantaine de kilomètres ce qui fait très long. »
Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert)
4e de l'étape
« Je suis un peu déçu du résultat final. Je termine 4e, c'est la mauvaise place... Je n'ai pas fait un bon sprint alors que ce type d'arrivée me convient bien en temps normal. Pierre (Latour) lance le sprint, et après chacun est resté à sa place. Oomen était fort alors je n'ai pas trop de regrets pour la victoire. Je suis déçu en revanche pour le podium car cela ne devrait pas trop bouger au général...
J'ai franchi un palier cette année. Mes valeurs de puissance en témoignent. Cela se traduit dans mes résultats. Ma place est satisfaisante. Mais quand on a des bonnes jambes, on a envie d'être le plus haut possible. J'aimerais gagner pour ma première année pro. Je viens de laisser filer une opportunité d'où ma déception mais je m'en remettrai (sourires). »
Rémy Di Grégorio (Delko Marseille-Provence KTM)
Echappé - Meilleur grimpeur
« L'objectif pour l'équipe c'était d'avoir un coureur devant. Cela a donc été moi. L'objectif était clairement de jouer la victoire d'étape malheureusement derrière cela a vraiment roulé fort et il y avait peu de marge de manœuvre. Quand on a eu quatre minutes d'avance on s'est dit que c'était jouable d'autant que l'entente était bonne devant. Au pied du col de Menthières avec 2 minutes d'avance on aurait pu réussir, mais on a seulement 50 secondes d'avance quand on commence l'ascension. C'était alors mission impossible. L'objectif était d'abord l'étape mais j'en ai profité pour tenter le maillot de meilleur grimpeur. Demain, on verra les jambes et comment j'ai récupéré car j'ai vraiment beaucoup donné aujourd'hui. De cela dépendra la défense ou non du maillot. »
Matteo Trentin (Etixx-Quick Step)
Porteur du maillot vert - ancien maillot jaune
« En fait ma journée ne s'est pas si mal passée. J'ai couru et remporté le sprint intermédiaire à Arbent ce qui consolide le maillot vert. Concernant le maillot jaune, je ne me faisais aucune illusion et nous n'avons pas cherché à le défendre. Quand j'ai vu que je ne pouvais pas suivre le groupe principal, j'ai choisi de terminer tranquillement, pour garder du jus pour demain qui sera encore une journée difficile. On va essayer de garder le maillot vert jusqu'au bout. C'est sûr. »
Pierre-Luc Périchon (Fortuneo-Vital Concept)
Elu combatif du jour
« J'ai réussi à m'échapper avec Perrig Quémeneur et Rémy Di Grégorio. A un moment donné, j'aurais bien aimé qu'on attende un peu Valentin Madouas, histoire de poursuivre à quatre et d'optimiser nos chances mais ça n'a pas pu se faire. Je n'avais pas de super jambes et j'ai essayé de suivre en espérant qu'elles reviennent un peu mais c'était compliqué. Rémy (Di Grégorio) marchait vraiment fort et quand il a accéléré dans la Côte de Giron, je ne pouvais plus les accompagner. Je n'ai même pas réussi à basculer de manière à faire le Col de Menthières avec le peloton. J'ai donc fini avec le grupetto. Au sujet du Prix de la Combativité, je pense que Perrig et Rémy le méritaient largement autant que moi. Mon statut de régional a peut-être joué en ma faveur. »
Kilian Frankiny (Suisse Espoirs)
15e de l'étape
« L'étape était très difficile. Il y avait sans cesse des montées et des descentes. Je ne regrette pas d'avoir manqué le groupe de cinq qui part au pied de la montée vers Lélex. Il était trop difficile pour moi de me joindre à eux. Je me sentais bien aujourd'hui. C'est encourageant pour la suite. »
Sam Oomen (Team Giant-Alpecin)
Vainqueur de la 3e étape et leader au général
« J'ai trouvé le début d'étape particulièrement difficile car aucune équipe ne contrôlait la course. Dès l'instant que l'équipe AG2R La Mondiale a pris les choses en main, à partir de la Côte de Plagne, les choses ont été plus simples. Durant la dernière partie d'étape, je me sentais très bien et j'ai réussi à intégrer le bon groupe. Surtout je me souvenais bien du col de Menthières et du final car c'était le même voilà deux ans. Quand on s'est retrouvé à cinq à la toute fin, chacun se regardait un peu, je savais que l'arrivée au sprint était hasardeuse : j'ai donc décidé de tenter ma chance. Et ça a marché ! Concernant le maillot jaune, j'ai une bonne équipe on va donc tenter de défendre le maillot : mais le Grand Colombier va être un sacré morceau. »
Pierre Latour (AG2R La Mondiale)
2e de l'étape
« On voulait mettre quelqu'un à l'avant, les autres équipes n'étaient pas forcément d'accord (rires) du coup on avait personne dans la première véritable échappée (Perrig Quémeneur, Rémy Di Grégorio et Pierre-Luc Périchon, NDLR). Etixx-Quick Step ne roulait pas ce qui peut se comprendre donc on a vraiment pris la course en main à partir de la Côte de Plagne. Ensuite c'est réellement à partir de Menthières, suite à l'attaque de Guillaume Martin, que je comprends que ça peut aller au bout : c'est le même scénario que l'an passé où 10 secondes d'avance suffisent car derrière ça se regarde un peu trop. Devant ça fonctionnait vraiment bien. A un kilomètre de l'arrivée, je m'écarte pour laisser le relais à De Clercq et c'est là que Sam Oomen attaque. On se regarde un peu et c'est déjà trop tard. Ensuite je lance le sprint mais seulement pour la deuxième place. Pour la victoire finale ? On verra comment sont les jambes demain. Au sommet du Grand Colombier, il reste une quarantaine de kilomètres ce qui fait très long. »
Guillaume Martin (Wanty-Groupe Gobert)
4e de l'étape
« Je suis un peu déçu du résultat final. Je termine 4e, c'est la mauvaise place... Je n'ai pas fait un bon sprint alors que ce type d'arrivée me convient bien en temps normal. Pierre (Latour) lance le sprint, et après chacun est resté à sa place. Oomen était fort alors je n'ai pas trop de regrets pour la victoire. Je suis déçu en revanche pour le podium car cela ne devrait pas trop bouger au général...
J'ai franchi un palier cette année. Mes valeurs de puissance en témoignent. Cela se traduit dans mes résultats. Ma place est satisfaisante. Mais quand on a des bonnes jambes, on a envie d'être le plus haut possible. J'aimerais gagner pour ma première année pro. Je viens de laisser filer une opportunité d'où ma déception mais je m'en remettrai (sourires). »
Rémy Di Grégorio (Delko Marseille-Provence KTM)
Echappé - Meilleur grimpeur
« L'objectif pour l'équipe c'était d'avoir un coureur devant. Cela a donc été moi. L'objectif était clairement de jouer la victoire d'étape malheureusement derrière cela a vraiment roulé fort et il y avait peu de marge de manœuvre. Quand on a eu quatre minutes d'avance on s'est dit que c'était jouable d'autant que l'entente était bonne devant. Au pied du col de Menthières avec 2 minutes d'avance on aurait pu réussir, mais on a seulement 50 secondes d'avance quand on commence l'ascension. C'était alors mission impossible. L'objectif était d'abord l'étape mais j'en ai profité pour tenter le maillot de meilleur grimpeur. Demain, on verra les jambes et comment j'ai récupéré car j'ai vraiment beaucoup donné aujourd'hui. De cela dépendra la défense ou non du maillot. »
Matteo Trentin (Etixx-Quick Step)
Porteur du maillot vert - ancien maillot jaune
« En fait ma journée ne s'est pas si mal passée. J'ai couru et remporté le sprint intermédiaire à Arbent ce qui consolide le maillot vert. Concernant le maillot jaune, je ne me faisais aucune illusion et nous n'avons pas cherché à le défendre. Quand j'ai vu que je ne pouvais pas suivre le groupe principal, j'ai choisi de terminer tranquillement, pour garder du jus pour demain qui sera encore une journée difficile. On va essayer de garder le maillot vert jusqu'au bout. C'est sûr. »
Pierre-Luc Périchon (Fortuneo-Vital Concept)
Elu combatif du jour
« J'ai réussi à m'échapper avec Perrig Quémeneur et Rémy Di Grégorio. A un moment donné, j'aurais bien aimé qu'on attende un peu Valentin Madouas, histoire de poursuivre à quatre et d'optimiser nos chances mais ça n'a pas pu se faire. Je n'avais pas de super jambes et j'ai essayé de suivre en espérant qu'elles reviennent un peu mais c'était compliqué. Rémy (Di Grégorio) marchait vraiment fort et quand il a accéléré dans la Côte de Giron, je ne pouvais plus les accompagner. Je n'ai même pas réussi à basculer de manière à faire le Col de Menthières avec le peloton. J'ai donc fini avec le grupetto. Au sujet du Prix de la Combativité, je pense que Perrig et Rémy le méritaient largement autant que moi. Mon statut de régional a peut-être joué en ma faveur. »
Kilian Frankiny (Suisse Espoirs)
15e de l'étape
« L'étape était très difficile. Il y avait sans cesse des montées et des descentes. Je ne regrette pas d'avoir manqué le groupe de cinq qui part au pied de la montée vers Lélex. Il était trop difficile pour moi de me joindre à eux. Je me sentais bien aujourd'hui. C'est encourageant pour la suite. »
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