Florent Icard : « Sans vélo, je serais malheureux »

Cet hiver, Florent Icard, qui avait arrêté sa carrière fin 2014, a décidé de reprendre une licence au SC Nice Jollywear. "J’avais envie de retrouver l’ambiance de la course, du peloton mais, sans contraintes et surtout sans obligations", explique-t-il à DirectVelo.
 
"Quand j’ai arrêté, je me suis tout de suite mis au triathlon. J’y retrouve le gout de l’effort et puis je peux m’entrainer avec des horaires plus souple". Florent Icard a tourné la page du haut-niveau et s’épanouit dans sa nouvelle carrière. "J’ai réussi à trouver un emploi dans le domaine du sport et du cyclisme en particulier, avec de bonnes perspectives d’avenir", explique celui qui travaille dans un magasin de sports.
 
L'ancien coureur du CR4C Roanne reste attaché à son sport favori et quand il voit son coup de pédale s’alourdir au fil des mois, il trouve la solution. "Au début, je surfais sur mes acquis des saisons passées. Puis je m’aperçois que ça devient de plus en plus dur, j’ai envie de retrouver un peu de rythme", fait-il savoir. 
 
PRENDRE DU PLAISIR SUR LES 2,3,J
 
Sa priorité sportive restera le triathlon même si les deux sports sont complètement différents. "Il y a moins de courses donc je peux mieux me préparer. Chaque tri, c’est un événement de masse avec une ambiance festive à l’arrivée, apprécie-t-il. Mais la bagarre, et le côté aléatoire d’une course de vélo. Les sorties entre potes avec les « pancartes » ou les attaques dans les bosses commençaient à me manquer".
 
Usé psychologiquement après deux années de haut-niveau et une blessure importante (lire ici), Florent Icard retrouve à Nice son club formateur ainsi que d’anciens coéquipiers. "Je suis conscient de la chance que j’ai eu pendant mes années vélo. Aujourd’hui, l’idée c’est de me faire plaisir sur des 2-3-J. Les courses Elites, je pense que c’est fini pour moi, affirme-t-il. J’aimerais courir de belles épreuves comme le Tour de Corse ou le Tour de Haute-Provence. Je peux sans doute partager mon expérience avec les jeunes du club, c’est un truc qui me plairait beaucoup. Et puis honnêtement, si je ne faisais plus de vélo, je serais quand même malheureux".

Crédit photo : Philippe Pradier - picasaweb.google.fr/PHPHOTO42
 

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