Tour du Limousin - Et. 1 : Les réactions

Sonny Colbrelli (Bardiani-CSF) a remporté au sprint massif ce mardi la 1ère étape du Tour du Limousin (2.1), courue sur 176,3 kilomètres entre Limoges et Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne). L'Italien précède son compatriote Andrea Pasqualon (Roth-Skoda) et le Belge Timothy Dupont (Roubaix-Lille Métropole). Sonny Colbrelli devient du même coup le premier leader du classement général de cette 48e édition. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.com.
 
Sonny Colbrelli (Bardiani-CSF)
Vainqueur de la 1ère étape et maillot jaune
« C'est ma première victoire de l'année, j'avais terminé deuxième d'une étape il y a dix jours au Tour de l'Utah. Je suis très content, l'équipe a fait un gros travail aujourd'hui. Les gars m'ont ramené quand je suis tombé avec Manuel Belletti, à vingt kilomètres de la ligne. J'ai seulement quelques contusions au coude gauche, ce n'est pas ce qui allait me gêner pour faire le sprint. Au passage sur la ligne, j'ai vu que l'arrivée était parfaite pour moi. J'aime quand ça se termine en petite bosse. Je ne pense pas encore au classement général final, l'étape de demain va être compliquée avec pas mal de difficultés. Je pense notamment que l'arrivée va être un peu trop dure pour moi. On va quand même défendre le maillot car le Tour du Limousin est une grande course, très usante. Je vais prendre les jours les uns après les autres... »
 
Guillaume Bonnafond (AG2R La Mondiale)
Echappé, 2e du classement général et leader du classement des points chauds
« Le niveau du peloton sur ce Tour du Limousin est, comme souvent, homogène. Il n'y a jamais beaucoup d'écarts. C'est donc important d'être devant pour aller chercher des bonifications car au final, ça ne se jouera probablement pas à grand chose. Ce qui est pris n'est plus à prendre... Je n'ai jamais pensé qu'on pouvait aller au bout, j'ai vu que Movistar et d'autres équipes contrôlaient derrière. La consigne de Stéphane Goubert ce matin était de jouer à fond les bonifications si on était devant, puis de jouer la carte de Quentin (Jauregui) ou Samuel (Dumoulin) pour le sprint. Prendre l'échappée est aussi toujours bien car avoir un point d'appui à l'avant évite d'avoir à subir le poids de la course. En plus, l'équipe est World Tour donc nous sommes attendus. Je pense qu'on va essayer de faire pareil demain. J'ai eu une fracture du scaphoïde en début d'année et je sens depuis plusieurs courses, dont le Tour de Pologne, que la forme revient petit à petit. Quand on revient de blessure, on a toujours des doutes et des hauts et des bas. C'est donc difficile de regagner la confiance de l'équipe. J'espère faire une belle fin de saison !
Pour mes freins à disque, c'est un choix de notre partenaire Focus, il veut investir dedans. Pour l'instant, ce sont des prototypes. C'est en développement donc on essaye, on regarde. J'ai fait le début de course avec, puis j'ai changé de vélo pour rependre des freins traditionnels. Je pense qu'il y a encore des petits réglages à effectuer, et qu'on va y venir l'année prochaine. Le freinage est constant qu'on soit sur une route humide ou sèche. C'est confortable, et ça peut éviter de se faire surprendre. Le vélo est aussi plus aérodynamique car il y a notamment moins de câbles. Pour moi, ça va être une des évolutions du vélo. »
 
Giorgio Cecchinel (Southeast)
Echappé et leader du classement du meilleur grimpeur
« Je ne nous ai jamais imaginés arriver pour la victoire. Il y avait plusieurs équipes qui roulaient derrière nous. Je me suis senti bien dès le départ, et j'ai décidé de jouer ce classement une fois devant. C'est une bonne récompense, mais notre objectif est d'aider Mauro Finetto à réaliser la passe de deux. »
 
Guillaume Levarlet (Auber 93)
Echappé et plus combatif
« On a d'abord été trois (Guillaume Bonnafond, Giorgio Cecchinel, et lui, NDLR), il y avait une bonne entente. Puis on a eu le renfort de Nicolas Edet, ça nous a fait du bien puisque l'italien ne passait pas trop. On s'est bien entendu entre français, on ne s'est pas fait trop d'espoir d'aller au bout. On savait que la Movistar et la FDJ avaient pris les choses en main derrière, on savait que ça allait être juste. Le bilan de la journée est quand même bon, j'avais surtout de bonnes jambes. J'ai aussi engrangé un peu de bonifs, c'est toujours bien pour le classement général. Je suis actuellement dans le Top 10 (6e), c'est pas mal. Je vais maintenant essayer de le jouer au maximum, de suivre les meilleurs. Terminer dans les dix premiers ici serait une bonne chose. »

Crédit photo : Cédric Congourdeau - www.directvelo.com
 

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