Etienne Pieret a remporté jeudi le Souvenir Jean Graczyk, quelques jours après avoir pris la 7e place du Tour du Haut-Anjou (2.2U). Arrivé cet hiver au Vendée U, le Normand est en train de retrouver son meilleur niveau après deux saisons chaotiques.

Champion d'Europe juniors en 2006, un passage chez les pros est alors évoqué du côté d'Acqua & Sapone alors. Puis il a opté l'an dernier pour le BC Vallauris, réserve de Saunier Duval, où il n'a couru qu'une moitié de saison. Contrairement à d'autres coureurs nés en 1988 -Gallopin, Duval, Lemair...-, Etienne Pieret n'a pas rejoint les professionnels. "Je ne me sentais pas prêt du tout, et surtout je n'avais pas le niveau pour passer pro" confie-t-il à www.directvelo.com. Etienne Pieret a donc choisi à l'intersaison Vendée U pour "retrouver ses repères" après "s'être un peu perdu" l'an dernier. Il qualifie ces deux premières saisons espoirs comme deux années noires.

Etienne Pieret semble avoir retrouvé cette année, au sein du Vendée U, ses capacités et ne souffre plus du manque de compétition. Il n'a même rien perdu de ses qualités de sprinters qui lui avait permis de s'illustrer chez les juniors, comme en atteste sa victoire jeudi au Souvenir Jean Grazcyk. "Mais, chez les amateurs les courses finissants au sprint sont plus rares" explique-t-il. Du coup, Etienne Pieret a privilégié les chronos. Il vient d'ailleurs de participer au stage de l'équipe de France espoirs. Et c'est pourquoi pas dans cette discipline qu'il pourrait revenir "au plus haut niveau". Ce qui est son souhait, en parallèle des études. En attendant, dans une équipe Vendée U qui ne lui met pas de pression, il a pu, après un début de saison qui aurait pu "être mieux que ce qu'il est" dixit l'intéressé, retrouvé la forme et obtenir de bons résultats, tout en se faisant plaisir. Une notion qui reste importante malgré le riche passé d'Etienne Pieret.