Jules Simon avait besoin de se rassurer

Crédit photo Christophe Dague / DirectVelo

Crédit photo Christophe Dague / DirectVelo

Jules Simon ne gardait pas un très bon souvenir de sa dernière expérience sur le sable. “J’ai connu un Championnat d’Europe difficile en début d’année”. Alors il appréhendait le rendez-vous d’Ouistreham, dimanche dernier, pour le cinquième et dernier volet de la saga Coupe de France version 2025. “J’avais besoin de me rassurer avant la manche de Coupe du Monde à Coxyde. Le sable, on l’avait travaillé en stage ces deux dernières semaines mais je dois encore me perfectionner. C’est particulier, ça demande énormément d’attention. Une erreur, un déséquilibre et on perd vite beaucoup de temps. Il faut rester concentré et lucide tout le long”.


Pour ce rendez-vous dans le Calvados, le sociétaire de l’AS Bike Racing-France Literie a dû mettre de côté ses ambitions personnelles pour privilégier la victoire finale de son coéquipier Romain Debord. “C’était l’ordre du jour. Le manager m’avait appelé dans la semaine pour en parler. Je devais durcir la course assez tôt pour mon coéquipier. La stratégie était de mettre les adversaires sous pression et je l’ai fait”, se félicitait-il après la course au micro de DirectVelo.

On fait 1 et 3, c’est un bon résultat. Collectivement, c’est super. J’aurais espéré un peu mieux personnellement sur l’ensemble de la Coupe de France, quand même”, concède-t-il lorsqu’on l’interroge sur le bilan qu’il tire des derniers mois de compétitions dans les sous-bois. “Mais c’est quand même bien de finir sur une bonne note avec ce podium”. En attendant d’aller désormais se frotter à nouveau au gratin mondial en Belgique.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Jules SIMON