Comment s’entraîner en hiver : 4 astuces clés !

Crédit photo Freepik

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Home trainer dernière génération, séances courtes mais qui piquent, sorties sous le soleil pâle… Le vrai secret pour sortir de l’hiver plus fort et toujours aussi accro au vélo !


L’hiver n’est pas une punition, c’est le moment où l’on forge la forme qui fera la différence au premier rayon de soleil. Quand les autres rangent le vélo, vous, vous prenez une longueur d’avance.

Un home trainer qui donne vraiment envie de rouler

Oubliez le vieux rouleau qui grince et fait trembler l’immeuble. Oui car les meilleurs home trainers vélo actuels transforment le salon en col alpin ou en contre-la-montre sur les Champs-Élysées. Résistance jusqu’à 2 500 W, pente simulée à 25 %, bruit de moustique, mesure de puissance au watt près. Vous montez l’Alpe du Zwift en pyjama, vous sprintez sur le circuit de Richmond avec 300 inconnus et vous terminez en sueur comme après une vraie course.

Le Kickr Climb ajoute même l’inclinaison réelle. Quand ça pique à 12 %, le vélo se dresse et les cuisses hurlent pour de vrai. Résultat, on enchaîne les séances sans voir le temps passer.

Des séances courtes, intenses et qui font progresser à vue d’œil : 

En hiver, la qualité prime sur la quantité. Deux ou trois séances de 60-90 minutes bien senties valent mieux que cinq heures à tourner en rond. Pour illustrer cela, rien ne vaut l’exemple de semaine type qui fait mal mais qui paye :

* lundi : récupération active ou yoga spécifique vélo

* mercredi : 4 × 8 min à 105-110 % PMA (oui, ça brûle, oui, ça construit)

* vendredi : 3 × 15 min à seuil doux avec 5 min récup

* dimanche : sortie extérieure si le thermomètre accepte, sinon 2 h Zwift avec course ou FTP Builder

Ajoutez deux fois par semaine vingt minutes de gainage, squats et fentes. Au printemps, vous passerez les bosses assis là où les autres se lèveront.

Ne jamais couper totalement avec la route

Rien ne remplace l’odeur du bitume mouillé et le crissement des pneus sur les feuilles mortes. Dès que la température dépasse 5 °C et que la route est sèche, sortez. Deux heures trente sous le soleil pâle d’hiver valent largement quatre heures sur home trainer.

Veste thermique qui coupe vraiment le vent, surchaussures néoprène, gants lobster, bonnet fin sous le casque, éclairage 1 000 lumens avant et arrière : équipé comme ça, le froid devient un allié qui booste la circulation et la récupération. Et puis, avouons-le, rouler quand tout est calme et que la lumière rasante dore les vignes, c’est un plaisir rare.

Garder la flamme avec des objectifs qui vous font vibrer

Fixez-vous un gros morceau pour mars-avril (Granfondo, cyclosportive, brevet 200 km) et construisez tout le plan à l’envers. Rejoignez un groupe WhatsApp ou un club Strava pour les défis hebdomadaires : « qui fera le plus de D+ en janvier ? ». Participez aux courses Zwift le jeudi soir : l’adrénaline d’un sprint à 70 km/h en sous-vêtements thermiques reste intacte.

Variez les plaisirs : séance cinéma (grand film + home trainer), sortie nocturne en fatbike sur neige tassée, week-end vélo + sauna dans les Vosges. L’hiver devient alors une saison à part entière, presque plus riche que l’été.

S’entraîner en hiver ne demande pas de se priver, mais de se faire plaisir autrement. Vous sortirez de l’hiver plus affûté, plus costaud et toujours aussi mordu. Le printemps ne sera plus qu’une formalité...

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