VC Rouen 76 : « La partition collective est juste magnifique »

Crédit photo Cédric Congourdeau / DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau / DirectVelo

En dominant par équipes Paris-Bourges deux semaines plus tôt, le VC Rouen 76 avait tué tout suspense avant la dernière manche de la Coupe de France N1. Ce dimanche, les coureurs de Jean-Philippe Yon et Pascal Carlot se sont présentés sur la Classique Puisaye-Forterre avec 388 points au classement, contre 279 pour Hexagone le 2e.

L’objectif des Normands était de s’offrir une première manche en individuel cette saison. S’ils n’ont pas réussi à atteindre leur objectif, ils ont encore été présents, avec quatre garçons dans le groupe de 19 coureurs qui s’est joué la victoire dans les rues de Toucy (Yonne). Si Tom Mainguenaud (Mayenne-V and B-Monbana) a pris le meilleur au sprint sur Matthew Fox, la joie était grande à l’arrivée chez les Rouennais qui remportent la manche par équipes.
Après un deuxième succès de rang en Coupe de France N1, Jean-Philippe Yon a exprimé sa satisfaction au micro de DirectVelo.

DirectVelo : La victoire au général était quasiment acquise depuis un petit moment. Comment l’équipe a-t-elle abordé cette dernière manche ?
Jean-Philippe Yon : C'était quasiment acquis depuis Paris-Bourges, ça on le savait. L'objectif du jour était de jouer la gagne sur cette manche. On avait gagné la plus belle, pour moi, avec le chrono par équipe, mais il nous manquait une victoire individuelle. Malheureusement, on a échoué, mais aujourd'hui on a fait une course incroyable. On a tout fait péter et on a maîtrisé de A à Z. On a voulu faire sprinter Matthew (Fox), qui avait besoin de gagner une course sur cette fin de saison pour son avenir. Il échoue, il termine 2e, mais la partition collective est juste magnifique.

Il a des regrets par rapport à son sprint ?
On sait que Tom Mainguenaud va vite en faux plat. Peut-être que Matthew est un peu moins saignant qu'en début d'année. Il n'y a pas de regrets. Félicitations aux coureurs, parce que l'implication qu'ils ont mise aujourd'hui dans le collectif et dans la façon de faire est incroyable.

« UNE BELLE RÉCOMPENSE »

Que représente cette nouvelle victoire en Coupe de France N1 ?
C’est une belle récompense pour tous nos dirigeants et surtout pour nos partenaires. Pour nos coureurs également, parce qu'ils sont les principaux acteurs. On a dominé la Coupe de France. Je crois qu'on a 162 points d'avance sur le 2e. Ce n’est pas commun. C'est la récompense de tout notre travail et de la saison qu'on fait actuellement. Je crois qu'on a plus de 3000 points d'avance sur le 2e au Challenge DirectVelo donc ce n'est pas le fruit du hasard.

Il y a des points négatifs sur cette saison ?
On sait qu'on ne peut pas tout gagner. Après, il y a beaucoup de points positifs. On a gagné deux Classe 2 également, on a gagné la Coupe de France et on est premiers au Challenge DirectVelo. On a vraiment marqué notre empreinte cette saison. On a 36 victoires, c'est vraiment un super score. Il n'y a que deux coureurs qui n'ont pas gagné, c'est magnifique. On signe deux coureurs chez les pros pour l'instant, et peut-être un troisième, donc c'est un bon bilan.

« NOTRE PRIORITÉ EST LE COLLECTIF »

Espérais-tu un tel bilan cette année  ?
Chaque saison est une nouvelle aventure avec un nouveau groupe. Il faut surtout que notre dialogue corresponde à notre groupe. À partir de là, on peut faire de belles choses. On est toujours plus forts ensemble. Notre priorité est le collectif, on l'a encore vu aujourd'hui. À partir du moment où on a un groupe qui adhère à notre discours et à la force collective, on sait qu'on peut être bons. On a de bons coureurs à la base, mais il faut que la mayonnaise prenne.

La saison n'est pas finie. Quelle est la suite pour vous ?
On sera sur le Bol d'Or et sur le Trophée des Champions, ce sont de belles courses. Je pense qu'on va rester focus là-dessus. Il y a une belle course aussi à faire avec Paris-Tours. Louka (Lesueur) fait le Championnat d'Europe et le Grand Prix des Nations, Clément Petit fait le Championnat du Monde sur piste. Il reste encore un peu de boulot.

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