« Je ne comprends pas ce qu’elles ont fait » : La pire des places pour Elise Chabbey

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Les Suissesses ont longtemps semblé dans une position quasi idéale lors du Championnat du Monde Elites de Kigali. En surnombre avec des représentantes à tous les échelons de la course, dont Noemi Ruegg un temps en tête, la sélection helvète a ensuite lancé celle qui a donné l'impression d'être la plus forte, Marlen Reusser, avant que la récente Championne du Monde du chrono ne se sacrifie en réalité pour Elise Chabbey. Cette dernière, habituelle sociétaire de la FDJ-Suez, a ensuite tenté de faire le saut sur les trois rescapées d’un groupe d’outsiders, lesquelles avaient anticipé la grande bagarre. En vain. Sur la ligne, Elise Chabbey et la Suisse échouent à la pire des places, celle de la médaille en chocolat.


“Je suis bien sûr très déçue. La 4e place n’est pas celle que l’on espère en venant sur un Championnat du Monde. Je me sentais super bien, j’avais de très bonnes jambes tout au long de la course. J’étais même peut-être celle qui avait les meilleures jambes de tout le peloton, je ne sais pas…”, relatait-elle à chaud auprès d’Eurosport, en zone mixte. La Suissesse assure être satisfaite et “fière” de la façon dont elle a couru et du gros travail collectif de ses compatriotes. “Les filles étaient là tout le temps, on avait une représentante dans absolument chaque mouvement de course. Mais il m’a manqué quelques secondes sur la fin. Ce n’est pas tous les ans que j’ai l’opportunité de jouer le podium d’un Mondial alors c’est dommage”. Elle salue ainsi, notamment, le gros boulot de Marlen Reusser. “Elle a cru en moi et venant d’une telle athlète, c’est vraiment appréciable”.

Elise Chabbey concède avoir été surprise par le scénario de course. Aurait-elle pu s’y prendre autrement ? “Et les favorites, les grosses nations ?”, interroge-t-elle en pointant sans les citer l’Italie, la France ou encore les Pays-Bas. “Je ne comprends pas ce qu’elles ont fait… Elles ont attendu super longtemps. On ne peut pas boucher deux minutes comme ça.. De notre côté, j’ai le sentiment que l’on a parfaitement couru, on n’a rien à regretter. J’aurais peut-être pu laisser Marlen travailler un peu plus longtemps mais je ne voulais pas garder Kim (Le Court) sur mon porte-bagage et en plus, l’écart était encore important. Alors j’ai tout mis en jouant cartes sur table”. Mais ça ne l’a pas fait.

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