Mirabelle : Du travail de pro pour Samuele Zoccarato

Les Classe 2 françaises réussissent aux coureurs de Polti-VisitMalta. Après Giovani Lonardi, vainqueur du Grand Prix de Plouay Elites, Samuele Zoccarato a gagné le Tour de la Mirabelle ce vendredi après-midi.

Si le coureur de 27 ans avoue avoir eu "froid" sous la pluie, il a tout fait pour se réchauffer. "J'ai passé toute la journée à l'avant", rappelle-t-il à DirectVelo. Si son premier essai dans un groupe de sept coureurs est tombé à l'eau, l'ancien coureur de la Bardiani a immédiatement remis ça après la jonction dans la première bosse de la journée, la côte d'Arry (km 32), en suivant le duo de St-Michel-Preference Home-Auber 93, Théo Delacroix et Victor Jean, l'épatant stagiaire. Les renforts de Quentin Bezza (Wagner Bazin WB) et Lucas Beneteau, autre St-Michel, puis de Johan Chardon (Vendée U) et Arnaud Tendon (Elite Fondations Cycling Team) ont été les bienvenus pour résister au retour du peloton morcelé par la dureté de la course.

L'OFFENSIVE PORTE SES FRUITS

Dans la dernière boucle, Samuele Zoccarato voit le retour de son coéquipier Andrea Pietrobon dans un contre de quatre coureurs mais ce dernier est victime d'une crevaison. Samuele Zoccarato n'a plus le choix, il décide d'attaquer à 20 kilomètres de l'arrivée. "Je suis parti avec Lucas Bénéteau et dans la dernière ascension, j'ai tout donné. Ça a suffi pour tenir tout seul jusqu’au bout". C'est donc dans la côte de Belleau que le futur vainqueur porte l'estocade. Sur ce parcours du Tour de la Mirabelle qu'il qualifie de "très technique", sa façon de courir offensive a porté ses fruits. "Je pense que rester dans le peloton aurait été encore plus dur".

Cette victoire arrive alors que sa saison "n'a pas été excellente, mais pas mauvaise non plus. J’ai beaucoup couru en aidant l’équipe, et sur certaines courses j’ai eu des problèmes". Mais il sent le vent tourner en cette fin de saison. Il vient ainsi de se classer 14e du Tour de Romagne (1.1). "Je me sens bien, et j’espère donner le meilleur de moi-même jusqu’au bout". Le calendrier italien est encore riche en octobre.