« Un peu compliqué » pour Julie Bego, malade

Crédit photo Patrick Pichon / FFC

Crédit photo Patrick Pichon / FFC

Julie Bego s'est acclimatée au pays qui l'accueille pour la semaine. Tresses africaines sur la tête, l'habituelle sociétaire de Cofidis n'a pas pensé qu'au vélo durant ce périple au Rwanda, pour les Championnats du Monde. "Avec Cédrine Kerbaol, on a décidé d’aller chez le coiffeur pour faire un style africain. C’était très drôle. Je pense que c’est important, quand on est dans un autre pays, de découvrir aussi la culture du pays et pas seulement faire la course à vélo, mais aussi découvrir l’endroit où l’on va". Mais ce lundi, il était temps de faire la course, à l'occasion de l'épreuve de contre-la-montre chez les Espoirs, dont elle était la seule représentante française.


Mais Julie Bego ne s'est pas présentée dans sa meilleure forme sur la rampe de départ. "C’était un peu compliqué. Je suis malade depuis hier. Peut-être que c’est la nourriture, on ne sait pas vraiment ce que c’est. J’ai pris le départ quand même, au début ça allait, j’avais de bonnes sensations". Puis les jambes se sont vite coupées. "Dans la montée, j’ai senti que je n’avais pas de jambes, et c’était très compliqué. Dans la descente, j’étais techniquement bien. Je suis contente de ça", sourit celle qui est souvent qualifiée de peu adroite dans les descentes.

« UN PEU PERTURBÉE »

Puis en dessert, il fallait dompter cette côte pavée, qui a été terrible pour la coureuse de 20 ans. "J'étais tout à gauche, je voulais encore passer des dents mais je n'en avais plus, rigole-t-elle. Surtout que ça arrive en fin de parcours quand on est déjà bien cramée. J’étais à fond, je ne pouvais plus pousser. Je n’avais juste pas mes meilleures jambes aujourd’hui". Finalement tout juste dans le Top 20, Julie Bego cherche un sens à cette méforme. "Le premier jour, je pense que le plus dur était de récupérer du voyage. On a eu un vol de nuit, mais je ne dors pas dans l’avion. Je suis arrivée très fatiguée. La nourriture n’est pas la même aussi, c’est peut-être pour ça que je suis un peu perturbée", insiste-t-elle.

Alors elle s'est nourrie de l'ambiance africaine. "Les gens prennent beaucoup de photos. On parle beaucoup. C’est toujours amusant et un plaisir de discuter avec les gens ici, d’apprendre leur culture, d’en savoir plus sur leur vie, leurs rêves. J’apprends beaucoup de choses". Elle bénéficie maintenant de deux jours pour recharger les batteries, avant la course en ligne jeudi où l'équipe de France sera à surveiller de près. "L’objectif est de gagner. Pas forcément pour moi, mais pour l’équipe. Je pense qu’on a une très bonne équipe, avec de très bonnes coureuses comme Célia (Gery) et Marion (Bunel). On est complémentaires. Chaque coureuse a des qualités différentes et on peut faire une très belle course".

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