Guillaume Bagou monte en puissance

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Guillaume Bagou était partagé dimanche dernier à l’arrivée du Grand Prix du Faucigny. “C’est mitigé même si ça montre que je suis en condition”, indique-t-il à DirectVelo après avoir pris la 3e place de l'épreuve Toutes Catégories, derrière Gaspard Paulouin et Arthur Meyer.


UNE TENDINITE PENDANT L'ÉTÉ

Le coureur de Charvieu-Chavagneux IC a été gêné en août par une tendinite, qui l'a pénalisé lors du Championnat de France que l’Isérois disputait près de la maison. “Une semaine après, j’ai dû m'arrêter complètement car je ne pouvais plus pédaler. J’ai fait de l'ostéo et du repos”. Il s’entraîne correctement depuis environ trois semaines désormais. “Ma place au Faucigny est donc quand même positive, elle prouve que je monte en puissance”.

Lors de la course disputée autour de Scionzier (Haute-Savoie), le club isérois avait choisi de tout miser sur un sprint massif. “C’est la première fois que Clément (Dupuy) était notre directeur sportif et il m’a directement fait confiance. On ne voulait pas de coureur de chez nous dans l’échappée”.

UN FINAL BROUILLON

Ses coéquipiers ont pris les commandes du peloton après une trentaine de kilomètres et ont su reprendre les sept échappés dans la quatrième et dernière boucle. “L’équipe a été super solide. Ça s'est passé parfaitement comme on arrive en massif. Je remercie tout le monde”.

Le dernier kilomètre a été brouillon. “Aux 800 mètres, certains sont sortis larges et ça a freiné, il y a eu des cassures. Mon équipier Markus Mäeuibo a attaqué aux 500 mètres pour revenir et du coup, je n’ai pas eu de lanceur”. Guillaume Bagou s’est retrouvé mal placé. “Je suis 10e dans le dernier-point, aux 200 mètres, et je finis 3e…”.

SA PREMIÈRE FIN DE SAISON

Le coureur de 21 ans va prendre ce samedi le départ de Paris-Bourges en confiance et avec beaucoup d’ambition. Le profil de l’ancienne course pro correspond à ses qualités de puncheur-sprinteur. "C’est un profil qui peut me convenir. C’est vallonné au milieu et ça finit sur du plat. L’objectif est de gagner sur l’une des manches restantes de la Coupe de France. Il me reste ça au programme, trois manches du Challenge Boischaut et Paris-Tours Espoirs si on est pris”.

Habitué des sous-bois, il n’a pas l’habitude de courir si tard sur la route. “Je me suis toujours arrêté mi-juillet ou début août. Je suis motivé de découvrir comment je vais être à cette période-là de l’année. Je vois que ça va bien à l'entraînement”.

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