« Un scénario type WorldTour » : Ronan Augé se contente du podium

Un nouveau gros résultat pour la formation CIC U Nantes sur le Grand Prix de Plouay. Après le formidable doublé de Pierre-Henry Basset et Clément Braz Afonso l’an passé, Ronan Augé a offert un nouveau podium aux jaune-et-bleu lors de l’édition 2025, ce dimanche. Mais les Nantais sont tombés sur un os trop difficile à ronger, en la personne de Giovanni Lonardi et sa ProTeam Polti-VisitMalta, qui a cadenassé la course. DirectVelo a recueilli la réaction de Ronan Augé après l’arrivée.

DirectVelo : Quel est ton premier sentiment après ce podium ?
Ronan Augé : C’est vraiment cool, ça récompense le bon travail de l’équipe. On était très forts collectivement, avec une équipe soudés. On avait fait 1 et 2 ici l’an dernier et ça nous tenait à cœur de performer à Plouay une nouvelle fois. En plus, c’est la Classic CIC, notre partenaire titre. On se devait de bien faire, et on a bien fait. Bien sûr, on venait ici pour la victoire mais on est quand même récompensés avec une place de 3.

Tu avais confiance en cas d’arrivée au sprint ?
Oui, carrément. Durant toute la course, j’avais de super sensations. J’en ai fait beaucoup, j’ai suivi beaucoup d’attaques et j’ai senti que ça me coûtait un petit peu sur la fin mais j’étais vraiment dans une grande journée. J’espérais au minimum le podium, voire la victoire. Axel ( Mariault) a essayé dans le final mais c’est finalement arrivé au sprint et c’était donc à moi d’assurer une place pour l’équipe.

« ON PRÉFÉRAIT AVOIR UN COUP D’AVANCE »

Vous aviez des cartes à jouer pour tous les scénarios de course…
Oui, le but n’était pas forcément d’arriver au sprint. On préférait avoir un coup d’avance, on a voulu être dans tous les coups et je pense qu’on a super bien couru. On est une bande de potes soudés et ça nous a aidés. On pense à ce groupe mais aussi au centre de formation et au staff. C’est un beau podium pour l’ensemble de la structure.

Les Polti ont cadenassé la course…
C’est vrai que bien qu’il y ait eu beaucoup d’attaques, il était difficile d’envisager un autre scénario final que le sprint. Ils nous ont emmené dans un scénario type WorldTour avec leur ProTeam. Ils ont mis un gros train, c’était usant et ça pétait par l’arrière de tour en tour. Il fallait quand même être vigilant dans les deux derniers tours au cas où, c’est pour ça que j’ai couru devant dans le final. Il y a une petite déception mais ça reste bien.