Dorian Godon a su se sortir du trafic
Crédit photo Marie Vaning / LNC
Il y a quelques jours, lorsque Dorian Godon a remplacé son initiale présence au Tour du Limousin par une venue au Tour Poitou-Charentes, il avait repéré cette deuxième étape de l’épreuve et son arrivée difficile pour sprinteurs-puncheurs en épluchant le livre de route. Le Champion de France adore ces fins de course à la cuisse et il se savait attendu. Le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale n’a pas déçu puisqu’il l’a emporté, au jeté de vélo et non s’en s’être fait peur, face au Picard Arnaud Démare. “J’étais favori et je réponds présent avec le maillot. Ce n’était pas évident. J’avais pas mal de pression toute la journée mais ça l’a fait”, s’est-il réjouit au micro de DirectVelo quelques minutes après la course.
Dorian Godon savoure d’autant plus ce succès qu’il a eu le temps d’imaginer ne pas pouvoir le faire. “Ça ne s’est pas joué à grand-chose. J’étais un peu loin au virage du dernier kilomètre et demi. Aurélien (Paret-Peintre) m’a super bien remonté dans la bosse. J’aurais dû lancer plus tôt, j’ai un peu zigzagué. Je ne voulais pas faire 2, j’ai tout donné en lançant le vélo et ça l’a fait pour quelques centimètres mais Arnaud avait plus anticipé que moi, à un moment où j’étais dans le trafic. Heureusement, j’ai réussi à revenir”.
Voilà donc un premier succès avec le maillot bleu-blanc-rouge, qui plus est sur les terres hexagonales. “J’espère que la première est la plus dure à aller chercher. Ce n’était pas facile au Tour de Pologne, j’étais malade, c’était vraiment la galère… Mais on sait que le vélo, c’est cyclique. J’ai su me remobiliser”, se réjouit l’athlète de 29 ans, qui va pour rappel rejoindre INEOS Grenadiers pour les trois prochaines saisons. “J’ai toujours gardé le cap, je suis resté sérieux à l’entraînement. Gagner avec le maillot, en France, c’est vraiment cool. Ça va me donner beaucoup de confiance avant les grosses échéances de Plouay et de Québec”.
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