Marion Bunel : « Je suis prête parce que j'attends »

Crédit photo Philippe Pradier - DirectVelo

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"Jusqu'ici, tout va bien", pour Marion Bunel. Pas de chute, pas de grosse perte de temps ni de casse, l'habituelle sociétaire de la Visma-Lease a Bike a passé les étapes piégeuses du Tour de l'Avenir idéalement. Ce mercredi, l'équipe de France s'est d'ailleurs offert un troisième succès au passage grâce à Célia Gery. "Jamais deux sans trois avec Célia. C'est le top du top. Je pense que l'équipe a encore fait un excellent boulot sur la journée, à suivre les attaques, à garder le contrôle".


« CE N'EST PAS ENCORE ASSEZ »

Pour la première fois depuis ce début de Tour de l'Avenir, les favorites se sont légèrement découvertes dans le Col de l'Aubépin. Paula Blasi a attaqué, notamment. "La bosse s'est montée assez rapidement, ça m'a fait plaisir que tout le monde fasse vraiment la course. Puis on s'est retrouvées avec un petit groupe, avec Célia aussi toujours présente. Puis dans le final, elle a refait du Célia". Marion Bunel l'admet, si les scénarios de course ont été calmes les précédentes journées, c'est aussi parce que le profil était moins favorable. "C'est le premier jour où il y a un terrain qui se prête à ça. Parce que depuis le début, sinon...".

Bien qu'elle ne finisse pas sa phrase, l'idée est claire. Les difficultés franchies par les femmes du Tour de l'Avenir n'avaient pas de quoi bouleverser le classement. "On dit que c'est vallonné, mais au final, c'est tellement court qu'un peloton passe tous ces vallons comme si c'était plat. Donc je pense que c'était le premier moment favorable à ce scénario. En soi ça reste quand même assez court puisque la bascule arrive vite. Donc après ce n'est pas encore assez par rapport à ce qui nous attend".

« JE PERDS DIX SECONDES UN PEU BÊTEMENT »

Ce jeudi, Marion Bunel et le reste du peloton ont eu une journée de repos. Puis ce vendredi, dans les Alpes, une étape en ligne entre la France et l'Italie, et un chrono final vers La Rosière. "On a fait une reco il y a quelques semaines avec l'équipe de France. Elle était très intéressante, parce que ce sont des cols très intéressants. Donc je connais le circuit. Je suis prête parce que j'attends", plaisante la Championne de France Espoirs, qui va aborder la journée finale ce vendredi avec un débours de 45 secondes sur Isabella Holmgren.

Cet écart s'explique par le prologue d'abord, mais aussi une petite cassure lors de l'arrivée à Lugny. "Je perds dix secondes un peu bêtement à cause du placement au pied. J'avais largement les jambes pour ne pas perdre ces dix secondes, voire même de faire un truc encore plus beau avec Célia. Mais bon, il faut espérer que ça ne se jouera pas à 10 secondes sur la cinquième étape et qu'après, ce sera la plus forte qui réussira à se démarquer". Et comme l'année dernière, Marion Bunel espère bien dominer les cimes.

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