Federica Venturelli a vaincu sa peur

Crédit photo Philippe Pradier - DirectVelo

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Il a manqué quelques mètres à Federica Venturelli pour faire triompher l'équipe d'Italie, après deux 2e places d'Eleonora Ciabocco. Mais sur la deuxième étape du Tour de l'Avenir, à Vitry-en-Charollais, l'habituelle sociétaire d'UAE DT a subi le dernier coup de rein de Scarlett Souren. "Je suis vraiment contente de ce podium. J’ai essayé de sprinter du mieux que je pouvais. C’est un peu frustrant d'être dépassée dans les 20 derniers mètres, mais c’est une très bonne sprinteuse donc bravo à elle".


Federica Venturelli est encore novice dans cet exercice. "Je pense que c’est la première fois pour moi que je fais un sprint en tant que sprinteuse, parce que d’habitude je fais le train pour mes coéquipières". Alors Federica Venturelli ignorait les ressources qu'elle pouvait trouver dans un final. "Non seulement d’un point de vue physique, mais aussi pour me placer dans le peloton pendant un sprint, car parfois j’ai un peu peur de garder ma position. Mais au final, ça s’est bien passé".

« IL FAUT PEUT-ÊTRE UN PEU DE TEMPS POUR APPRENDRE À SE CONNAÎTRE »

Contrairement à la veille, où Eleonora Ciabocco a pris la 2e place du sprint, l'Italie a réussi à mieux organiser ses troupes. "On ne court pas très souvent ensemble avec l’équipe nationale, donc il faut peut-être un peu de temps pour apprendre à se connaître. Maintenant, les rôles étaient un peu plus clairs. Eleonora est une bonne grimpeuse, elle va viser le classement général. Et on pensait qu’aujourd’hui c’était peut-être la seule étape où je pouvais faire mieux, car je suis la seule de l’équipe qui n’est pas grimpeuse".

Alors l'Italie n'a pas hésité à prendre la barre quand il le fallait. Notamment quand Julie Bego est partie dans une aventure solitaire. "On a aussi essayé de participer à quelques attaques, mais on savait que la seconde moitié de la course était assez plate, donc une échappée avec une ou deux filles n’avait probablement pas beaucoup de chances d’aller au bout. On a essayé d'intégrer de plus gros groupes, de six ou sept coureuses, mais une attaquante en solo ne nous faisait pas peur".

LE COUDE, LE DOS, ET QUATRE MOIS SANS COURSES

Pour le moment, Federica Venturelli a sa chance tant que les étapes sont plus abordables pour son profil. "Je vais aussi travailler pour mes coéquipières. Je suis là pour ça, et j’en ai l’habitude, donc je vais me donner à fond pour elles". L'ancienne vainqueure du Tour du Gévaudan Occitanie affiche une bien meilleure forme depuis le départ du Tour de l'Avenir, et même ces dernières semaines. "Sur ces deux jours, je me suis bien sentie. Et j’espère que la dernière partie de la saison se passera un peu mieux".

Car sur la première moitié de saison, tout n'a pas été très rose pour l'Espoir 2. "J’ai eu des blessures. Je me suis cassé le coude lors de ma première course de l’année en Espagne (le Trofeo Marratxi-Felanitx, NDLR). Ensuite j’ai eu des problèmes de dos". Résultat, Federica Venturelli n'a participé à aucune course durant quatre mois. "J’ai fait ma deuxième course de l’année fin mai. Donc ma saison a commencé en milieu de saison, mais j’espère qu’elle sera meilleure sur la fin". En tout cas, à en croire l'étape de ce lundi, elle s'en approche.

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