Julie Bego : « Ça a forcément été dur à accepter »

Crédit photo Aurélien Regnoult / DirectVelo

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Elle effectuait son retour à la compétition après le Tour de France qui s’est achevé à Châtel le 3 août dernier. Julie Bego a terminé, ce samedi, 8e du prologue inaugural du Tour de l’Avenir, sur un tracé de 3,2 kilomètres dans la montée de Tignes. Après avoir franchi la ligne, la représentante de l’équipe de France n’était pas totalement convaincue par sa prestation. “Je me suis sentie un peu bizarre, je n'arrivais pas à être à fond. J'ai fait une montée correcte, mais pas non plus incroyable. J'étais bien, mais je n'avais pas le petit truc pour être encore au-dessus. Un peu comme s'il me manquait du rythme. Ça reste quand même un chrono correct. J’avais reconnu la montée en stage, mais je ne l’avais jamais faite à fond. C'est beaucoup plus facile quand on grimpe vite. J'aurais pu espérer mieux dans un meilleur jour, mais avec des “si” on refait le monde”, confie-t-elle au micro de DirectVelo.


Il y a quelques semaines, Julie Bego avait pris le départ de son premier Tour de France. La pensionnaire de Cofidis avait marqué les esprits en portant le maillot blanc de meilleure jeune jusqu’au terme de la septième étape. La coureuse de 20 ans avait ensuite rencontré des difficultés dans les derniers jours après avoir contracté le Covid-19. “J'étais complètement cramée. Ça a forcément été dur à accepter, quand on est maillot blanc, on a envie de le garder. J’étais rentrée chez moi avec la déception du Tour, plus la maladie”. Depuis, Julie Bego avait repris des forces. Elle arrivait sur ce Tour de l’Avenir avec de bonnes sensations et l’envie de bien faire. “J'étais en forme et j'avais bien récupéré. J’étais déjà rassurée avant parce qu'à l'entraînement, j'avais battu mes records. C'est aussi pour ça que je suis un peu déçue de mon chrono, je suis sur des bases beaucoup plus normales. Je n'ai pas fait de record aujourd'hui, mais c'est plus difficile en altitude (rires)”. 

« ÇA M’A PERMIS DE TOURNER LA PAGE »

Julie Bego et l'équipe de France avaient bien préparé cette échéance importante en venant en stage à Tignes du 10 au 16 août. Ces quelques jours ensemble ont permis d’encore plus solidifier les liens dans le groupe. “C'était vraiment génial. Il y avait une super ambiance : on a bien rigolé et on a fait plein d'activités ensemble. Quand ça se passe comme ça, le temps passe super vite. Cette semaine était presque trop courte. On a vraiment un bon groupe”. La Savoyarde a pu se vider l’esprit pour repartir sur de bonnes bases. “Ce stage m'a changé les idées et vidé la tête. Ça m'a permis de tourner la page afin d’être prête pour le Tour de l'Avenir et pour la fin de saison avec le Championnat du Monde au Rwanda”. 

Les tricolores arrivent avec de l'ambition. Lors de l’édition 2024, Marion Bunel s’était imposée au classement général tandis que Julie Bego se classait 5e. Elle espère faire encore mieux cette année même si la priorité est de contribuer collectivement à la victoire de l'équipe de France. “Il y a un gros niveau sur cette édition. Marion (Bunel) est clairement notre leader. L’objectif principal est déjà de remporter une deuxième fois le Tour de l'Avenir pour elle. Après, on verra, ça dépendra de la forme et de comment les choses se présentent”.

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