Adrien Maire : « Tout est rentré dans l’ordre »

Crédit photo DV

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Adrien Maire retrouve des sensations. Embêté par un problème physique qui ne date pas d’hier mais qui l’a particulièrement contrarié, le sociétaire de la ProTeam Unibet Tietema Rockets s’est montré à son avantage, lors du Tour du Limousin (2.1), en se classant notamment 6e lors de l’étape corrézienne de Masseret. DirectVelo a fait le point avec l’Azuréen de 24 ans, qui sera présent ce dimanche au GP Industria & Artigianato, en Italie. 


DirectVelo : Étais-tu satisfait de ton retour à la compétition au Tour du Limousin ?
Adrien Maire : C’était une première pour moi. J’avais déjà couru un petit peu dans le coin en Amateurs. C’est toujours une région très dure. C’est à la râpe tous les jours, avec beaucoup de montées, c’est usant. Ce n’est pas assez dur pour vraiment faire la différence de façon irrémédiable alors il faut toujours s’accrocher. Au bout de quatre jours, ça fait vraiment mal. J’ai eu une longue période sans course (entre le 6 juillet et le 17 août, NDLR) mais j'étais content des sensations, ça revient petit à petit. Je ne savais pas trop où me situer avant le Limousin, j’ai eu pas mal de problèmes que j’ai dû régler au mois de juin. Tout est rentré dans l’ordre. J’espère finir la saison du mieux que je peux.

Le résultat sur la 3e étape a dû te faire du bien !
Ouais, c’est clair ! Forcément, on a toujours un peu de doutes quand on vient de connaître des moments moins bien, mais c’est le vélo. Ce bon résultat, c’est ce que je cherchais. Je sais pourquoi je n’étais pas bien. C’est chiant mais il faut régler les problèmes quand il y en a. Maintenant, j’essaie de regarder vers l’avant. Cette 6e place me rassure car je suis un coureur qui doute beaucoup, même si j’essaie de travailler là-dessus.

« CETTE PREMIÈRE PARTIE DE SAISON ÉTAIT RÉUSSIE »

Y avait-il même mieux à faire que cette place de 6 ?
Je pense qu’il y avait mieux à aller chercher, en effet. J’ai essayé de bien me placer, c’était la première étape pour espérer faire un résultat. Mais je me suis fait enfermer sur la fin. C’est dommage car j’ai fini en remontant pas mal de mecs dans les 100 derniers mètres. C’est ce qui me fait penser qu’avec un meilleur placement un peu plus tôt, il y avait autre chose à faire. Prendre les bonnes décisions quand on est à fond n’est pas toujours facile.

Tu évoquais précédemment une période de doutes. Pourtant, tu as bien marché sur la première moitié de saison avec ta victoire en Grèce et une 2e place au Tour du Doubs, entre autres…
C’est vrai que cette première partie de saison était réussie. J’ai vu que j’ai pu passer un cap. Mais on passe par des down aussi et ça m’est arrivé récemment. J’ai eu des problèmes d’estomac. C’est génétique. J’ai passé pas mal d’examens, désormais j’ai mes réponses et je sais quoi faire.

« J’ESSAIE D’AVOIR LES CLEFS POUR NE PAS ÊTRE TROP EMBÊTÉ »

Traînes-tu cela depuis longtemps ?
Oh oui, depuis que j’ai commencé le vélo à 18 ans, j’ai toujours eu ces problèmes là. C’est de famille. Mais ça s’est un peu aggravé alors il fallait faire quelque chose, calmer le jeu. Je pense avoir trouvé le problème. J’essaie d’avoir les clefs pour ne pas être trop embêté. Il faut toujours y croire. Les sensations reviennent bien, je veux retrouver du plaisir avant tout.

Après quoi vas-tu courir en cette fin de saison ?
Je vais être sur des épreuves italiennes, le GP Industria & Artigianato et le Tour de Toscane, avant le Tour de Slovaquie. J’essaie d’y aller étape par étape, en étant ambitieux. Je voulais absolument retrouver de la confiance, j’espère être sur la bonne voie. Il faut se sentir bien pour être acteur sur les courses.

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