Kévin Vauquelin : « Jamais vécu une journée aussi dure »

Crédit photo A.S.O / Billy Ceusters

Crédit photo A.S.O / Billy Ceusters

Kévin Vauquelin a fait l’accordéon ce jeudi, pendant la 18e étape du Tour de France. Dans la deuxième des trois ascensions de la journée, le col de la Madeleine, le pensionnaire d’Arkéa-B&B Hôtels a été lâché à 11 kilomètres du sommet. “Je sentais que les jambes n’étaient vraiment pas incroyables. J’ai monté à ma main le col de la Madeleine grâce à mon coéquipier Ewen (Costiou), qui m’a très bien soutenu. Ensuite, j’ai repris (Jordan) Jegat et on a eu la chance d’avoir Warren (Barguil) et Frank Van Den Broeck avec nous“, confie le Normand.

Les deux pensionnaires de Picnic PostNL n’ont pas compté leurs efforts pour rouler parmi le quatuor avec donc Kévin Vauquelin et Jordan Jegat (TotalEnergies). “Ça m’a bien avantagé“. À l’avant, le groupe maillot jaune se regardait avec Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. “On a pu revenir sur ceux qui ne s’entendaient pas trop“. La jonction a d’abord été opérée sur le groupe d’Oscar Onley, leader de Picnic PostNL, puis sur le groupe maillot jaune, au pied du col de la Loze à Brides-les-Bains, à environ 25 bornes du terme. Soit 18 éléments au total.

« JE ME SUIS BATTU AVEC MES ARMES »

Tandis que les Visma Lease a Bike imprimaient le rythme dans la première partie de l’ascension, les UAE ont pris le relais juste avant Courchevel. “J’ai réussi à bien maintenir dans les premières grosses rampes. Puis quand Jonathan Narvaez a accéléré, c’est à ce moment-là que j’ai perdu le contact“. Le coureur de 24 ans a de nouveau été distancé, à un peu plus de 11 kilomètres du sommet. “Je savais qu’il fallait que je monte à mon rythme, comme dans le col de la Madeleine. J’ai réussi à ne pas flancher. Je pense que ça a été très linéaire, je me suis battu avec mes armes“.

En fin de compte, Kévin Vauquelin termine proche du Top 10 et concède deux minutes environ à Felix Gall (Decathlon AG2R La Mondiale), qui lui ravit sa 6e place au général. Mais il est satisfait. “Je suis content de ma performance. C’était fou. Je n'ai jamais vécu une journée aussi dure, avec autant de dénivelé. Je pense que c'est encourageant pour la suite et je n'ai pas à rougir“. Ce vendredi, il aura un dernier gros morceau entre Albertville et La Plagne.

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