Championnat de France - Élite Hommes : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Dorian Godon (Decathlon AG2R La Mondiale Team) a remporté, ce dimanche, aux Herbiers (Vendée), le Championnat de France Élite Hommes. Après 214,5 kilomètres de course, il a devancé au sprint Romain Grégoire (Groupama-FDJ) et Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hôtels).
Dorian Godon succède à son coéquipier Paul Lapeira au palmarès.

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Alexandre DELETTRE

4e

« Je suis déçu. Je visais le maillot ou rien. 4e, c’est la médaille en chocolat. En début de course, on avait six coureurs devant donc on n'était pas trop mal. C'était le scénario idéal parce que ce sont les coureurs qui étaient prévus en première partie de course qui étaient dans l’échappée. Mais c'était compliqué à gérer face aux collectifs Groupama-FDJ et Decathlon AG2R. Il a fallu sauter sur tout ce qui bougeait dans le final et je pense que c’est ce qui m'a manqué dans le sprint final pour obtenir une meilleure place. J’étais tout seul parmi les 19 mecs devant. J'ai donné le maximum. J'avais à cœur de briller parce que je sentais que j'étais en pleine forme. Ça tournait très bien ces dernières semaines. C'était un grand objectif pour moi mais aussi pour l'équipe. On a été au rendez-vous toute la journée. Malheureusement, il a manqué un coéquipier au moins avec moi.

J’ai vécu l’emballage final avec beaucoup de frissons. Au dernier kilomètre, il y avait tout le fan club TotalEnergies. Il y avait beaucoup d'engouement et j'avais envie de bien faire mais à la fin, je suis battu par plus fort, il n'y a pas d'excuses. J’étais protégé avec Emilien (Jeannière) et Anthony (Turgis). Je savais ce que j'avais à faire dans la dernière heure. Je savais que quand ça allait accélérer, il fallait que je sois là. Je pense que j'ai répondu présent mais je n'ai pas gagné. La chaleur ne m’a pas dérangé, je suis du sud (il vit dans le Gard, NDLR). Je suis habitué, je me suis bien acclimaté ces dernières semaines ».

Portrait de Julien BERNARD

7e - notre photo -

« Il y a un peu de déception, mais honnêtement, il n’y avait pas grand-chose à faire. J’ai vraiment été encerclé toute la journée, ils étaient constamment en surnombre. J’avais toujours quelqu’un dans la roue, je ne pouvais pas vraiment tenter quoi que ce soit. Quand j’ai vu un gros groupe sortir, je me suis dit que si ça s'enterrait derrière, ma course était finie. J’ai donc voulu faire l’effort pour être devant. Une fois en tête, je n’ai pas trop roulé, j’ai essayé de laisser la course se faire. Mais tout s’est réellement déclenché à six ou sept tours de l’arrivée, quand le peloton est revenu. Lorsqu’on est repartis en petit groupe, je me suis dit qu’il y avait peut-être un coup à jouer, mais face à huit coureurs de Groupama-FDJ et six de Decathlon AG2R, c’était très compliqué. 

Dans le dernier tour, j’espérais qu’un petit groupe ressorte pour finir en mano a mano. On a laissé la responsabilité de la course aux Groupama, car ils étaient les perdants du scénario, ce n’était pas à nous de faire l’effort. Le circuit en lui-même n’était pas assez sélectif. L’arrivée, en revanche, était plus exigeante : ça s’est joué aux jambes. Le classement s’est décidé dans la dernière montée, et la logique a été respectée. Je pense que le tour en moins a changé un peu la donne : il y a eu pas mal de défaillances dans la dernière boucle, on aurait pu arriver encore moins nombreux ».

Portrait de Victor PAPON

15e

« C'était assez dur avec la chaleur, il fallait bien s'arroser à tous les tours. Je pense que les éléments clés étaient l'alimentation et l'hydratation. Mon entraîneur m’en a pas mal parlé. J’étais sur la Route Occitanie la semaine dernière, donc j’ai pu m’acclimater à la chaleur.

Il y avait plusieurs scénarios possibles mais je ne pensais pas que ça roulerait directement à bloc. Je pensais que ça allait plus laisser partir, et faire la sélection à la mi-course. J’ai fait le choix d'être plutôt attentiste. Parfois, je suis trop offensif sur certaines courses, et souvent, je me crame. Là, je me suis vraiment dit "tranquille" pendant les six premiers tours.

J’étais un bon petit moment à la fin avec Quentin (Bezza). Je suis sorti un instant avec Pierre Latour. On a roulé une dizaine de kilomètres ensemble, et quand le peloton est revenu sur nous, il n'y avait plus Quentin. Je pense qu'il a sauté. Je suis parti en solitaire de mon groupe à quatre kilomètres du terme et j’ai fini seul. Je suis quand même assez satisfait, c'est ma première année pro. Faire 15e, ce n’est pas trop mal, ça reste un bon résultat. Le circuit était super bien, il me convenait. C’était assez punchy, toujours en prise. L’arrivée était quand même assez longue. Ce sont des filières que j'affectionne, des efforts de trois à cinq minutes. Depuis le début de l'année, ma forme monte. J'ai eu quelques pépins au genou. Maintenant, c'est réglé. Ça fait plaisir de courir à ce niveau avec des champions ».

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Portrait de Julien BERNARD
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