Des crampes ont calmé les ardeurs de Davide Piganzoli

Crédit photo Fabien Lenfant / DirectVelo

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Davide Piganzoli est passé en tête au sommet du Tourmalet. L’Italien a aussi et surtout profité des quelques mètres d’avance qu’il avait à la bascule pour faire la descente, à bloc, et attaquer la montée finale vers Luz-Ardiden avec un petit matelas d’une vingtaine de secondes d’avance sur ses poursuivants, ce vendredi, lors de l’étape-reine de la Route d’Occitanie-CIC. “Je me sentais bien alors j’ai essayé d’y aller tout seul. J’ai réussi à m’isoler mais une fois dans les premières pentes de l’ascension finale, j’ai commencé à ressentir un début de crampes”, expliquait-il après l’étape au micro de DirectVelo.


Le grimpeur de la ProTeam Polti VisitMalta, récent 14e du Tour d’Italie, a ainsi dû temporiser pour ne pas exploser en vol. “C’était une étape vraiment très dure avec de longues ascensions et une grosse chaleur qui a rendu les choses encore plus compliquées. Il fallait vraiment gérer cette chaleur et les efforts”. Dans Luz-Ardiden, la paire Steff Cras-Nicolas Prodhomme est revenue sur l’homme de tête, le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale attaquant directement au moment de la jonction pour s’envoler vers la victoire. “Quand il m’a dépassé, il allait beaucoup plus vite que moi. J’ai tout de suite compris qu’il valait mieux ne pas insister et plutôt prendre mon propre rythme. Je n’ai pas de regrets car on a vu qu’il a pu tenir à ce rythme-là jusqu’au bout, il était vraiment le plus fort”.

Désormais 2e du classement général à 2’07” du Français, Davide Piganzoli tentera peut-être de renverser la table ce samedi, lors de la quatrième et dernière journée de course. “J’ai bien géré hier, malgré tout, et je me retrouve en bonne position. On verra bien ce qu’il est possible de faire ou non”.  

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