Yaël Joalland : « Si j’avais réussi à basculer… »

Crédit photo Bruno Bade / LNC

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Voilà un Top 10 qui va faire du bien à Yaël Joalland. Désireux de performer sur l’étape-reine de la Route d’Occitanie, qui passait par le mythique Col du Tourmalet avant une arrivée non moins réputée à Luz-Ardiden, le grimpeur de la formation CIC U Nantes a réalisé une performance solide, en second rideau. “Je savais que ça allait être une bonne occasion de performer pour moi, même si ça fait un moment que je suis à la recherche des mes sensations. Je ne savais donc pas trop où me situer”, concédait-il auprès de DirectVelo, dans la zone d’arrivée.


Dès l’ascension du Tourmalet, l’athlète de 24 ans a souhaité lancer les hostilités, mais il s’est brûlé les ailes. “Je n’étais pas bien, je me suis fait contrer et j’ai pété. J’avais l’envie d’y aller moi-même pour ne pas subir mais en fait, ce n’était pas une très bonne idée”. Il a ainsi basculé dans un groupe de poursuite. “On a fait la descente à fond pour essayer de rentrer mais on n’a pas pu le faire”. Et pour cause : le groupe de tête, sous l'impulsion de l'Italien Davide Piganzoli, a lui aussi fait la descente à fond les ballons. C’est ainsi que Yaël Joalland a entamé la dernière ascension en retard, mais avec un second souffle. “J’ai bien récupéré dans la descente et j’ai fait une bonne dernière montée”.

Une ascension vers Luz-Ardiden durant laquelle il a rattrapé et débordé plusieurs coureurs qui étaient longtemps à l’avant mais ont fini par exploser, à l’image de Cristian Rodriguez ou de Jefferson Cepeda. Il termine finalement à une honorable septième place. “C’est un bon résultat, mais si j’avais réussi à basculer avec les premiers dans le Tourmalet, j’aurais pu espérer autre chose”, regrette-t-il tout de même. Après deux mois “sans trop marcher”, voilà en tout cas Yaël Joalland de retour à un bon niveau. “Clairement, ça fait plaisir de revenir devant”

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