Bilan « plutôt bon » pour Guillaume Martin-Guyonnet

Crédit photo ASO - Tony Esnault

Crédit photo ASO - Tony Esnault

Guillaume Martin-Guyonnet était sur son terrain de jeu en cette fin de Dauphiné. Ce dimanche, le coureur de la Groupama-FDJ était plutôt optimiste à l'arrivée au Plateau du Mont-Cenis. "Le bilan est plutôt bon finalement, avec l'impression de monter en pression de jour en jour". Pour le dernier jour, celui qui s'en tire avec un Top 10 au général a tenté de prendre l'échappée. "Je suis parti en contre derrière le groupe. J'ai fait vraiment un gros effort pour essayer de rentrer et je suis venu mourir à 7-8 secondes. Donc il a fallu récupérer ensuite, sauf que ça n'a pas trop temporisé. Uno-X a fait un gros tempo toute la journée. Il fallait être placé un peu tout le temps. Heureusement que mes coéquipiers m'ont bien aidé pour ça".


Puis dans le faux plat montant qui menait jusqu'au pied du Mont-Cenis, Guillaume Martin-Guyonnet a bien cru que sa fin d'étape serait difficile. "À la fin, j'ai vraiment souffert sur le plat. Je n'étais pas très serein pour la montée finale. Finalement, dans la bosse, ça allait plutôt correctement". Finalement proche du Top 10, il conclut un bon week-end où déjà, la veille, il avait tenté d'anticiper la bataille des cadors dans la Croix de Fer. "J'avais deux idées en tête. Je me doutais bien que Visma allait accélérer à un moment donné, je me suis dit que prendre un peu d'avance, ce n'était pas plus mal. Au moins, je pouvais gérer mon rythme, et au cas où il n'y ait pas assez de mouvement, avec un peu d'avance en haut, ça permettait de rejoindre l'échappée, et possiblement jouer la victoire d'étape, ou en tout cas aller assez loin dans le final".

L'ESPOIR D'UN TOUR DE FRANCE AVEC « UN PEU PLUS DE MARGE DE MANŒUVRE »

Une fois n'est pas coutume, les attaquants n'ont pas eu beaucoup de marge face aux armadas et aux leaders qui n'ont pas laissé grand chose. "Ça fait deux jours que les échappées ont 1'30" ou 2' maximum. Cela dit, ça a été le cas la veille du chrono, et finalement ils sont allés au bout, donc ce n'est pas impossible non plus". Au moins, Guillaume Martin-Guyonnet a pris de bons repères sur une étape qui proposait trois cols. "C'est le genre d'étape que j'aime bien, avec des enchainements de longues montées, et donc ça a confirmé que c'était plutôt mes qualités. Je ne me trouvais pas super bien dans la première, mais avec la répétition des efforts, j'étais de mieux en mieux. C'est bien parce que sur le Tour, ce sont ces étapes-là qui comptent vraiment, en espérant qu'il y ait un peu plus de marge de manœuvre pour les échappées".

Au Tour de France, justement, l'ancien 8e de la Grande Boucle ne dirait pas non à pousser encore un peu le curseur de sa forme, même si "la marge n'est pas énorme. Mais si je reste déjà à ce niveau-là pendant un mois, c'est pas mal. Je pense que je suis dans le bon tempo". Désormais, le Normand va retrouver ses terres. Pour profiter des siens d'abord, mais aussi avec le Tour de France dans un coin de la tête, puisque celui-ci fera escale dans sa région en début d'épreuve. "Je vais sillonner mes routes. Ça fait un mois que je ne suis pas rentré à la maison, je vais en profiter. Et puis m'imprégner encore un peu plus en attendant les étapes normandes sur le Tour". Il n'y aura pas de montagnes là-bas, mais sans doute de nombreux supporters derrière lui.

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