Guillaume Martin-Guyonnet : « Une erreur collective »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo
Guillaume Martin-Guyonnet a pris place dans le Top 15 de la première étape de montagne du Dauphiné, disputée ce vendredi entre Valserhône et Combloux. “Ce n’est pas si mal au vu des sensations des derniers jours. C'est un peu inespéré de pouvoir être déjà a minima dans le premier groupe, d'autant plus que tactiquement et techniquement, on n'a pas fait la course parfaite”, reconnaît-il auprès de DirectVelo.
« ON S’EST FAIT SURPRENDRE »
Le leader de la Groupama-FDJ et ses coéquipiers ont abordé mal placé le Mont-Saxonnex, dont le sommet était situé à moins de 40 kilomètres de l’arrivée. “On ne s'attendait pas, pour être honnête, à ce que ça parte aussi vite. Je pensais que ça allait bien monter, mais pas à ce point-là. On s’est fait surprendre, et on ne pouvait plus remonter”.
Le Normand parle d’une “erreur collective” de l’ensemble de la formation française. “Je n’ai pas été assez vigilant, j’aurais dû l’être bien plus. Mes coéquipiers n’étaient pas non plus assez présents autour de moi”. Même s’il a pu faire une belle montée, Guillaume Martin-Guyonnet regrette d’avoir laissé des cartouches à ce moment-là de la course. “Quand c'est perfectible, on a un peu de frustration”.
« JE PRÉFÈRE LES COLS PLUS LONGS »
Il reconnaît avoir été ensuite “dans la souffrance” dans les derniers kilomètres menant sur les hauteurs de Combloux. “Ça allait pas trop mal au début de l’ascension, moins à la fin. J’étais mieux dans le Mont Saxonnex. C’est peut-être aussi dû à la chaleur même si c’est pareil pour tout le monde. Ce n’est pas parce qu’on voit le Mont-Blanc que c’est rafraichissant, sourit-il. Mais la journée est plutôt rassurante quand même par rapport aux jours précédents”.
Ce samedi, pour le deuxième acte en montagne, le terrain proposé sera encore différent avec trois longues ascensions, la Madeleine, la Croix-de-Fer via le Glandon et Valmeinier 1800. “Je préfère des cols plus longs désormais que des choses plus explosives comme aujourd'hui. Sur le papier, c'est une belle étape pour moi”. Il redoute tout de même d’attaquer la Madeleine dès le km 0. “Je souffre toujours un peu lors d’un départ en bosse. Si j’arrive à bien passer ce premier col, ça devrait être pas mal”.
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