L'UCI rejette le projet OneCycling

Crédit photo Xavier Pereyron - DirectVelo

Crédit photo Xavier Pereyron - DirectVelo

Le Comité directeur de l'UCI réuni à Arzon, dans le Morbihan, le département de David Lappartient, a rejeté le projet OneCycling et l'ajout des épreuves portées par le fonds d'investissement public d'Arabie Saoudite, SURJ Sports Investments aux calendriers du WorldTour. Ce projet soutenu par Richard Plugge, le manager de Visma-Lease a Bike, depuis 2023, veut réunir des équipes et des organisateurs pour se partager entre eux la manne du fond public d'investissement d'Arabie saoudite qui patronne déjà l'ATP et la WTA en tennis depuis cette année.


Les détails du projet n'ont encore jamais été dévoilés publiquement. On sait que le gâteau serait de 250 millions d'euros. Au mois d'avril, Het Laatste Nieuws avançait que les les équipes masculines devraient recevoir 1 million de dollars par saison, les équipes féminines de 500 000 dollars. A terme, l'objectif serait que les équipes ne participent qu'aux courses de One Cycling. Selon Cyclingnews, One Cycling prévoyait d'avoir plus de zones d'hospitalité VIP dans les courses et peut-être même de faire payer pour voir des courses à des endroits stratégiques, ce qui rejoint le modèle économique de Flanders Classics qui semble soutenir ce projet.

ASO ÉTAIT CONTRE

Parmi les équipes séduites par One Cycling, il y aurait, selon Cyclingnews, Visma-Lease a Bike, EF-Education Easypost, INEOS Grenadiers, Soudal Quick-Step, Red Bull-Bora-Hansgrohe, Lidl-Trek, Intermarché-Wanty, Bahrain Victorious, ou encore Decathlon-AG2R La Mondiale. En revanche, UAE Team Emirates, Jayco AlUla, Groupama-FDJ et surtout, ASO du côté des organisateurs, n'y adhèrent pas. 

L'UCI avait déjà répliqué en début de saison en n'accordant qu'une dérogation par an à l'obligation de participer à toutes les manches du WorldTour, en dehors des Grands Tours et des "monuments". Dans son communiqué, la fédération internationale ne ferme pas la porte. "Le projet a été jugé incompatible avec le cadre de gouvernance et règlementaire de l’UCI et manquant de cohérence sportive. L’UCI, comme l’ensemble des parties prenantes du cyclisme, souhaite toutefois poursuivre les discussions avec les représentants de ce projet afin de collaborer sur l’internationalisation des calendriers de l’UCI Women’s WorldTour et de l’UCI WorldTour, et le développement économique de notre sport".

Mots-clés