Carlos Rodriguez : « Plus facile à dire qu’à faire »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Carlos Rodriguez garde de très bons souvenirs du Critérium du Dauphiné. L’an dernier, il en avait remporté la dernière étape, au Plateau des Glières, terminant par la même occasion au pied du podium du classement général final. L’Espagnol signerait bien sûr pour une aussi bonne performance cette semaine, mais il se veut prudent. “J’ai bien travaillé en altitude, je suis en bonne forme. Pas aussi bien que l’an passé à la même période mais ça devrait aller de mieux en mieux”. Face aux trois premiers du dernier Tour de France, le leader d’INEOS Grenadiers sait que la tâche ne sera pas simple. “Le niveau ici est particulièrement élevé cette année, avec les meilleurs coureurs du Tour déjà en très bonne condition. Je me doute qu’il sera compliqué de rééditer les performances de l’an dernier mais je suis quand même content de ma condition. Ce Dauphiné est avant tout une préparation pour le Tour”, rappelle celui qui envisage sérieusement de doubler le Tour et la Vuelta, comme il l’avait déjà fait l’an dernier, terminant 7e en France et 10e à la maison.

Lors du week-end alpestre, souhaite-t-il tenter des choses ? “Si j’ai les jambes pour le faire, je le ferai, oui. L’idée n’est pas obligatoirement de toujours rester dans les roues en essayant simplement de suivre le plus longtemps possible. C’est plus facile à dire qu’à faire mais si j’ai une ouverture, je le ferai. Sinon, il faudra s’accrocher”. Alors que les Pogacar, Vingegaard ou Evenepoel n’hésitent pas à tenter des coups de loin et à saisir la moindre opportunité pour bouger, comme dimanche dernier, comment Carlos Rodriguez s’adapte-t-il ? “Il faut courir intelligemment, rester concentré sur ses objectifs en essayant de rester calme et de prendre les bonnes décisions, sans s’éparpiller. J’essaie aussi d’être un peu plus explosif, plus complet pour me préparer à ces efforts-là”, synthétise-t-il.

Son premier gros test sur ce Dauphiné aura lieu ce mercredi après-midi, en Ardèche, lors du chrono individuel de 17 kilomètres. “C’est un exercice que j’ai toujours travaillé, je continue de le faire régulièrement et minutieusement, en cherchant à chaque fois à être plus aéro”, assurait-il auprès de DirectVelo en marge de la troisième journée de compétition. “Je sens que je dégage déjà plus de puissance que par le passé, j’ai bien progressé, mais ce n’est pas fini. Il reste de la marge. J’espère en tirer bénéfice sur ce chrono”

 

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