Karolina Perekitko, comme chez elle chez Winspace Orange Seal

Karolina Perekitko a pris dimanche dernier la 10e place de l’Alpes Grésivaudan Classic, un an après s’être classée 5e de l’épreuve montagneuse. “J'aurais aimé faire mieux, mais ce n'était pas la meilleure journée que j'ai connue. Je n'avais pas mes meilleures jambes”, reconnaissait-elle à l’arrivée auprès de DirectVelo.

« JE N’AVAIS RIEN À FAIRE »

La sociétaire de Winspace Orange Seal était en revanche très satisfaite de la course de sa coéquipière canadienne, Nadia Gontova, qui a pu monter sur la boîte derrière les Arkéa-B&B Hôtels, Valentina Cavallar et Lotte Claes. “Je suis vraiment contente pour elle. Le fait qu’elle puisse monter sur le podium, c'est vraiment bien pour nous”.

Du côté de la ProTeam française, le plan était de tout miser sur la montée finale menant dans la station du Collet d’Allevard. Mais Nadia Gontava est partie en échappée, à un peu moins de 40 kilomètres de l’arrivée, en compagnie de Lotte Claes. “Je pense que c'était idéal pour nous. Derrière, je n’avais rien à faire, juste à attendre dans le peloton le pied de la dernière montée”.

« ON NE SE MET PAS TROP LA PRESSION POUR LE TOUR »

Les deux grimpeuses enchaînent avec le Tour des Pyrénées, de vendredi à dimanche. Les ambitions seront importantes. “Ça nous convient, dit la 4e de l’édition 2024. Je pense qu'on fait une bonne saison, on est de mieux en mieux, alors j'espère que les prochaines courses nous apporteront la victoire”.

Karolina Perekitko assure ne pas penser tous les jours au prochain Tour de France, une épreuve qu’elle découvrira et où son équipe sera de retour après trois ans d’absence. “On ne se met pas trop la pression pour le Tour, on va vivre au jour le jour d’ici-là. On va bien sûr se préparer pour bien faire et on fera de notre possible pour porter au mieux nos couleurs”. L’athlète de 26 ans portera encore le maillot de Winspace Orange Seal durant les deux prochaines saisons, sa prolongation de contrat ayant déjà été annoncée. “C'est une équipe qui me convient vraiment bien, je m'y sens comme chez moi, donc je suis vraiment contente de pouvoir y rester encore deux ans”.