Même à cinq, la Soudal Quick-Step U19 s'amuse

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo
La journée ne pouvait pas être meilleure pour la Soudal Quick-Step U19. Après la victoire du matin pour Sune De Valcke, la structure belge a remis le couvert ce dimanche après-midi, sur le chrono par équipes de la Côte d'Or Classic (voir classement). Et ce malgré l'abandon de Simon Defrance sur l'étape en ligne. "Nous sommes tous très heureux. Malheureusement, Simon a chuté dès la première étape, mais il n'a rien de cassé. C'était plus difficile pour nous", raconte Sune De Valcke, invaincu durant la journée, donc. Mais même à cinq, les Belges avaient des arguments. D'abord, Valentin Petillon a fait le départ à fond. "Je ne suis pas très bon en bosse, du coup j'ai fait le départ. Après un début de saison très difficile, je suis content que les sensations reviennent et que le plaisir revienne aussi. J'ai vite détaché du groupe et eux sont partis à quatre. Ils ont fini le travail".
Une fois à quatre, Sune De Valcke et ses coéquipiers se sont organisés selon leurs qualités. "Dans la montée, nous avions deux très bons grimpeurs, Gal (Stare) et Max (Matyasik). Et après la descente, on a tous réussi à tirer très fort et ça a suffi pour gagner. Tout le monde a fait du très bon travail. Sur le plat, on a été très efficaces". Tous préparés dans l'exercice solitaire, les Juniors belges ont bien accordé leurs violons. "On s'entraînait sur nos vélos de contre-la-montre, mais jamais ensemble. C'était donc la première fois pour nous, mais ça s'est bien passé", sourit Sune De Valcke. Ce dernier conserve donc son maillot de leader au classement général. "Je suis leader au général, mais on a tous un bon classement, donc il est important de gagner avec l'un des nôtres".
Pour y parvenir, Valentin Petillon est prêt à jouer les équipiers de luxe "pour garder le maillot jaune à la maison. Pourquoi pas sortir en échappée le matin et que les autres reviennent pour les aider". Ce serait également un retour à un bon niveau pour le Wallon, qui n'a pas été épargné par les problèmes. "Je suis tombé le 14 février en Espagne. J'ai cassé ma clavicule. J'ai eu trois mois d'arrêt forcé. Puis j'ai repris, j'ai dû reprendre tout à zéro. Je suis retourné en course et j'ai encore dû recommencer à zéro une deuxième fois. On continue à reconstruire mon niveau petit à petit". Celui de Sune De Valck est lui bien au point. Même s'il n'estime pas avoir le statut de tête d'affiche. "Ce n'est pas vraiment moi le leader de l'équipe. Nous essayons simplement de contrôler la course et de laisser l'un de nos coéquipiers finir le travail". Et jusqu'ici, ça a marché.
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