Max Bock : « Il me reste encore beaucoup à faire »

Crédit photo Hervé Dancerelle / DirectVelo
Max Bock a répondu présent sur son terrain de jeu. Après avoir évité tous les pièges pendant les quatre premiers jours, le grimpeur de la Conti Groupama-FDJ a terminé 6e de l’étape-reine de l’Alpes Isère Tour. Une performance qui lui a permis de terminer dans le Top 5 au général (voir classements). “C’est mon meilleur résultat, apprécie-t-il au micro de DirectVelo. Jusque-là, mes meilleures performances étaient l’an dernier sur les trois premières étapes du Tour du Val d’Aoste, mais j’avais un peu craqué sur les deux dernières journées et donc perdu quelques places au classement général. Ici, mon objectif était clairement la dernière étape. Elle convenait à mon profil”.
Le coureur de 20 ans a tenu le choc jusqu’à la toute dernière montée, située juste avant l’arrivée. “Je n’avais plus de puissance, j’ai donc été lâché. Mais ce n'était pas un problème, car Maxime (Decomble) et Rémi (Daumas) étaient devant. Il y a un bon résultat d'équipe, on peut être contents de ce qu’on a fait”.
« DANS UN PELOTON, C'EST UN PEU COMPLIQUÉ »
Max Bock avait été discret depuis le début de saison (voir sa fiche DirectVelo). Arrivé dans la Conti française l’an passé avec peu de références, il peine encore à être efficace loin des terrains montagneux. “Sur le plat, je ne suis pas le meilleur en placement. Sur cet Alpes Isère Tour, ça a mieux fonctionné que prévu”. Il en faudra encore plus pour être davantage régulier. “Au niveau physique, il est là mais on est en Classe 2. Si on parle de ProSeries ou du WorldTour, un coureur qui a du mal à frotter, c'est quand même très compliqué pour lui. En cyclisme, tu n'es pas tout seul, tu as des adversaires. Max a prouvé que ses qualités de grimpeur sont là mais dans un peloton, c'est un peu compliqué. Pourtant, il arrive à être devant quand ça grimpe. Ça veut dire qu'il fait des efforts très impressionnants dans les bosses”, constate son directeur sportif, Jérôme Gannat.
L'Allemand sait qu’il y a encore du boulot. “Je pense avoir progressé, mais il me reste encore beaucoup à faire pour être mieux placé, surtout avec davantage de coureurs dans un peloton”. Non retenu pour le Giro Espoirs et son équipe étant absente au Tour du Val d’Aoste, il devra patienter jusqu’au Tour Alsace pour confirmer sa progression.
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