Louis Rouland : « C'est plaisant de pouvoir apporter sa pierre à l'édifice »

Après une saison passée au sein de la formation Arkéa B&B Hôtels Continentale, Louis Rouland découvre cette année le plus haut niveau mondial avec la structure bretonne. Le coureur de 22 ans a entamé sa première campagne dans l’élite dès le mois de janvier, sur le Tour Down Under, en Australie. Une expérience formatrice, mais pas sans difficultés après coup. “Le début de saison en Australie s’est plutôt bien passé mais le retour a été compliqué. J'ai eu un mois vraiment compliqué au niveau des sensations. Physiquement, ça a été très dur”. Il lui a fallu près de deux mois pour retrouver ses sensations, mais l’enchaînement des courses a fini par relancer la machine. “La forme est revenue progressivement à la fin du Tour de Catalogne avec l'enchaînement du Pays de la Loire Tour à la maison”, confie le Manceau, interrogé par DirectVelo en marge des Boucles de la Mayenne. “Depuis, physiquement je me sens bien, je donne le maximum pour l'équipe. Il y a des courses intéressantes où j’essaie de donner le maximum”.


Pour sa première année dans le peloton WorldTour, le Sarthois se met entièrement au service du collectif. “Je ne chiffre pas mes résultats personnels en brut. J’ai souvent un rôle d'équipier, je tente d'aller le plus loin possible, de faire le plus gros travail possible. Quand j'arrive à bien aider les leaders, c'est une grosse satisfaction”. Un travail de l’ombre qu’il revendique et qu’il apprécie particulièrement. “Être équipier me plaît, surtout quand les coureurs sont capables de peser sur la course. C'est plaisant de pouvoir apporter sa pierre à l'édifice, surtout pour des leaders qui sont humainement et sportivement très agréables à côtoyer”.

« ÊTRE ENCORE PLUS PERFORMANT DE MANIÈRE GÉNÉRALE »

L'arrivée à l’échelon supérieur marque un vrai changement de dimension pour l’ancien pensionnaire de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme (voir sa fiche DirectVelo), confronté à un peloton beaucoup plus dense et exigeant. “L'homogénéité du plateau sur chaque course est vraiment impressionnante. Il y a de la concurrence tout le temps, le niveau est très élevé, c’est ce qui change vraiment cette année. Le calendrier est aussi différent de celui que j’avais l’an dernier. Il faut s’impliquer plus que les années précédentes, même si je l’étais déjà pas mal au quotidien”. C'est dans ce contexte que Louis Rouland poursuit son apprentissage, en travaillant notamment les aspects tactiques. “Je continue d’apprendre le métier, les stratégies de course, le placement. J'ai encore quelques lacunes là-dessus. C'est à moi de trouver les clés et d'essayer de gérer ça au mieux pour être encore plus performant de manière générale”.

À partir de dimanche, il découvrira une nouvelle épreuve de prestige : le Critérium du Dauphiné. Une expérience qu’il aborde sans pression, dans la continuité de son rôle d’équipier. “Je n’ai pas d’objectif précis, je ne sais pas trop à quoi m’attendre, je vais découvrir cette épreuve. Le but sera de se tester sur une première course de montagne au niveau WorldTour. Il va être intéressant de voir où je me situe mais je n'aurai pas forcément d'objectifs ciblés. J’y vais pour découvrir et essayer de donner le meilleur, comme d'habitude”.

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