Alpes Isère Tour : « Il n'y aura pas trop de calculs à faire »

Crédit photo Melchior Philipp / Alpes Isère Tour

Crédit photo Melchior Philipp / Alpes Isère Tour

Comme attendu, l’Alpes Isère Tour n’a pas encore livré tous ses secrets et la victoire finale se jouera ce dimanche sur la très difficile dernière étape. Au programme : 181 kilomètres et 4000 mètres de dénivelé, dont l’ascension inédite du col de Parquetout (7,1 km à 10 %). “C'est une étape incroyablement difficile. Je ne pense pas que beaucoup de coureurs iront au bout”, imagine Sebastian Andersen, le directeur sportif de la Lidl-Trek Future Racing, auprès de DirectVelo.


Valentin Darbellay se présentera au départ sans le maillot jaune de leader qu’il portait depuis 48 heures. Il l’a perdu ce samedi à Saint-Maurice-l’Exil, au profit de l’Allemand Moritz Kretschy (Israel-Premier Tech). “En ayant perdu le maillot jaune, je suis peut-être un peu plus tranquille pour entamer la dernière journée. De toute façon, il n'y aura pas trop de calculs à faire”. Au classement général, les quatre premiers se tiennent en deux secondes, et ils sont encore 20 dans la même minute (voir classement). Ce qui permet à beaucoup d’équipes d’encore espérer de belles choses. C’est le cas du VC Villefranche Beaujolais qui peut compter sur Théo Laurans, actuellement 10e du général à 37 secondes. “Je me dis qu’on peut avoir des espoirs. Cet Alpes Isère Tour est ouvert depuis le départ. C’est assez inédit, il n’y a pas une équipe qui prend le leadership. Si Théo est dans la forme de sa vie, il peut viser un Top 10”, pense son directeur sportif, Sébastien Hoareau.

LE MONT DU FAZ, TROP LOIN DE L'ARRIVÉE

Depuis la première étape, il y a chaque jour de la bagarre mais le terrain n’a encore jamais permis aux meilleurs de se départager. Ce qui est une très bonne chose pour le suspense, mais qui a pu frustrer certaines équipes. Ce samedi, le sommet du difficile Mont du Faz était situé à 100 kilomètres de l’arrivée. “Je pense que ça a fait peur à beaucoup de monde, rapporte Maxime Bouet, pour la Conti d’Arkéa-B&B Hôtels. Quelques équipes auraient quand même pu tenter des choses dans ce col-là, notamment des équipes qui étaient en surnombre, comme Soudal Quick-Step par exemple. Ils auraient pu attaquer et mettre en difficulté les autres équipes, surtout sur des parcours vallonnés avec le vent de dos”. Au final, ils sont 25 à arriver dans le premier peloton, à 19 secondes du vainqueur Moritz Kretschy.

Depuis mercredi, certains coureurs semblent tout de même ressortir du lot. “Pour moi, il y a deux garçons chez Soudal Quick-Step qui sont pas mal : (Viktor) Soenens et (Thomas) Pesenti. Il y a aussi Maxime Decomble qui a l'air d'avoir un bon coup de pédale”, observe Maxime Bouet. Le nom d’Aubin Sparfel, placé sur les trois dernières étapes, est également régulièrement cité depuis le départ. Avec le menu proposé aux coureurs ce dernier jour, il y aura de quoi faire la différence. Et cette fois-ci, personne ne pourra dire que le parcours n’était pas assez difficile.

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