CDF N1 : « Le seul point noir » pour Mayenne-V and B-Monbana

Crédit photo Ronan Caroff - DirectVelo

Crédit photo Ronan Caroff - DirectVelo

Jusqu'ici, "tout se passe bien" pour les coureurs de Mayenne-V and B-Monbana. Tout, ou presque. Car en Coupe de France N1, les Mayennais ont eu bien du mal sur les deux premières manches. À Aix, Tom Mainguenaud a ramené quelques points, mais au Grand Prix de la Sologne des Etangs, les protégés de Julien Selvestrel sont passés à côté. "On avait Martin (Orrière) devant, il a eu un gros coup de chaud, il a vomi en échappée. Il n'avait plus rien dans les jambes, puis on n'a pas eu assez de jambes pour que tout rentre et faire un sprint pour Mathieu (Dupé). C'est assez frustrant. Car quand personne n'est capable de marquer, on ne marque pas et on le sait. Mais en sachant notre niveau, c'est très frustrant. Heureusement on a rectifié le tir au Tour du Cher en faisant 1 et 3 du général. Parfois il faut de la réussite et on n'en a pas tellement eue", analyse le directeur sportif.

Ainsi, le club pointe en avant-dernière position du classement général. Un gros paradoxe puisque la saison réalisée par les Lavallois est peut-être l'une des meilleures depuis plusieurs années, avec neuf victoires et de nombreuses belles places, qui permettent à l'équipe de pointer au 4e rang du Challenge DirectVelo. "Avant la période des transferts, je n'y aurais peut-être pas cru, mais en sachant les bonhommes qu'on avait, oui. On espérait une belle saison, assume Julien Selvestrel. Maintenant on arrive sur la troisième manche de Coupe de France, qui est le seul point noir". Cette campagne se poursuit ce dimanche, au CLM Champenois, et les garçons de Mayenne-V and B-Monbana comptent bien faire une remontée. "On l'a bien préparé, on a quand même des gars qui vont très vite, ils l'ont montré en Charente même si le résultat n'est pas là avec la chute de Tom (Mainguenaud)".

« L'AMBITION EST LARGEMENT PLUS ÉLEVÉE »

Alors que le Chrono 47 accueillait ce rendez-vous en chrono par équipes depuis plusieurs années, c'est donc en Champagne qu'il faut cette saison briller. Et il n'y a pas que la région qui change. "Le parcours est complètement différent, le Chrono 47 était assez exigeant, là c'est un chrono très rectiligne, avec de grands bouts droits, c'est relativement plat et ça roule vite. C'est quelque chose qui nous convient mieux, c'est un circuit qui plait bien aux gars". Habitué à naviguer autour de la 10e place ces dernières années, cette fois, Julien Selvestrel attend bien mieux de ses coureurs. "L'ambition est largement plus élevée, notre place est dans le Top 3. On l'a bien travaillé, on a reconnu, un peu comme tout le monde. Les gars aiment ça et on a fait des courses avec des chronos par équipes pour le travailler".

La sélection a été facile à composer pour Julien Selvestrel. "On a quatre ou cinq gros moteurs, ce sont les spécialistes du chrono et ceux qui marchent le mieux globalement". Peu importe le résultat, le week-end ne changera rien à la belle saison réalisée jusqu'ici. Surtout que dans un passé récent, l'anciennement nommé Laval Cyclisme 53 n'était même pas sûr de continuer à montrer son maillot rose et chocolat dans le peloton. "On a bien recruté, il y a des mecs qui commencent à émerger. D'un certain point de vue, on a eu un peu de chance avec les clubs éteints en Bretagne. Tout ça fait qu'aujourd'hui on est sur une belle dynamique". Autant de motifs de croire à un sacre national, comme Mathias Ribeiro da Cruz chez les amateurs en chrono, à Cassel. "C'est plus un gros rêve d'avoir un titre de Champion de France". Mais tout est permis.

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