Ewen Costiou voulait retrouver de la confiance

Crédit photo Ronan Caroff / DirectVelo
Ewen Costiou est à la relance. Marqué par un Paris-Nice bien en-deçà de ses attentes, le Breton avait à cœur de rapidement repartir sur un nouveau cycle. “C’était un Paris-Nice compliqué, je n’avais pas du tout le niveau espéré. Je n’ai retrouvé de bonnes sensations que le dernier jour, ce qui m’a quand même aidé à me motiver pour les semaines suivantes. J’avais coupé deux-trois jours après la course car j’ai ressenti le besoin de souffler”. Pour ne pas trop cogiter, le puncheur d’Arkéa-B&B Hôtels a fait le choix de s’aligner sur Paris-Camembert puis sur la Route Adélie de Vitré, ce vendredi. Deux épreuves qui n’étaient pas initialement prévues à son calendrier. “Je voulais venir pour retrouver de la confiance”.
Chose faite il y a 48 heures puisqu’il a joué la victoire jusqu’au bout à Camembert, terminant finalement au pied du podium après avoir pris le bon coup de cinq coureurs durant la dernière heure de course (voir classement). “J’étais un petit peu déçu car le but était vraiment de gagner, concède-t-il auprès de DirectVelo, ce vendredi dans la zone de départ. Mais au moins, j’ai vraiment pris du plaisir, ça m’a fait du bien de rejouer devant. Maintenant, j’espère que ce sera la même chose aujourd’hui”. Alors que la WorldTeam bretonne compte en ses rangs deux hommes rapides, Clément Venturini et le tenant du titre Jenthe Biermans, Ewen Costiou sera sans doute là pour suivre les coups dans le final, au cas où. “Je serai en relais pour eux s’il y a du mouvement. C’est intéressant car on a trois belles cartes à jouer”.
L’athlète de 22 ans enchaînera ensuite avec le Région Pays de la Loire Tour, dont il avait pris la 2e place l’an passé derrière Marijn van den Berg. “J’en garde de bons souvenirs. Il y aura Clément (Venturini) aussi pour m’épauler. Je ne veux pas faire 2e cette année mais aller chercher la victoire”. Le tout sur la route des Ardennaises. “Souvent, c’est une période que j’aime bien. Généralement, je commence à monter en puissance au mois d’avril. J’espère que ce sera le cas jusqu’aux Ardennaises, où j’irai pour découvrir. J’avais fait la Flèche Wallonne l’an dernier mais j’avais abandonné à cause de la météo”. Pour rappel, seule une grosse quarantaine de coureurs avait terminé l’épreuve disputée dans des conditions exécrables. “Ce sera pour voir ce que ça donne et pour épauler au mieux Kévin Vauquelin qui sera notre leader. Si je peux avoir une ouverture, je la saisirai, mais la priorité sera Kévin”.
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