David Hird en finisseur

Crédit photo CLJP Photographie
Après moins de deux mois en France, David Hird a mis la balle au fond. Le Britannique a remporté, dimanche dernier, les Boucles entre Beauce-et-Perche (voir classement). “C’est un sentiment merveilleux. Je suis content parce que je pouvais gagner une course de ce niveau. Par ailleurs, c’est la première victoire de la saison pour l’équipe et je suis heureux de les rendre fiers“, se réjouit auprès de DirectVelo le sociétaire de l’ESEG Douai qui faisait partie d’une échappée de 13 coureurs sortie à environ 30 kilomètres du terme, avant de s’en extraire en solitaire. “À la flamme rouge, je suis parti tout seul, je me sentais fort. C’était la meilleure façon pour moi de m’imposer“.
Originaire de la ville de Worcester située en dessous de Birmingham, le coureur de 22 ans a commencé le vélo il y a dix ans. “Ma famille n’est pas du tout issue du milieu. Je regardais le cyclisme à la TV et j’ai voulu m’y mettre. Je faisais quelques courses locales quand j’étais jeune ainsi que du cyclo-cross et du VTT. Puis au moment du Covid, j’ai rejoint une plus grosse équipe britannique sur route et j’ai arrêté les autres disciplines“. L’an passé avec Cycling Sheffield, il a terminé 3e des National Road Series. Mais c’est en se classant 3e au Grand Prix de Saint-Quentin qu’il a été repéré par l’ESEG Douai. “C’est une belle équipe, ils sont très accueillants, je ne les remercierai jamais assez. J’ai pris quelques cours de français avant de venir ici. J’habite avec mon compatriote Joseph Smith dans un appartement à côté de la maison du manager Laurent Pillon“.
ARENBERG AVANT l’ARTOIS
De nombreux coureurs de son ancien club, Cycling Sheffield, ont traversé la Manche par le passé. Cette saison, il n’a pas été le seul dans ce cas puisque James Hartley a rejoint le Team Bricquebec Cotentin, Jack Hartley l’UV Aube et Max Krasinski l’A.PO.GE Cycliste. “J’ai eu beaucoup d’informations, je savais à quoi m’attendre, ça m’a été très utile. Je voulais vraiment venir en France“. Désormais, il se consacre à plein temps au cyclisme, après avoir travaillé à temps partiel dans un supermarché ces dernières années. Depuis le début de l’exercice 2025, il compte quatre Top 10 et sept Top 15 (voir sa fiche DirectVelo). “Je suis très content de comment ça se passe. J’ai vu que j’étais actuellement 6e au classement individuel de la Coupe de France N2, j’espère rentrer dans le Top 5 et faire du mieux possible à la prochaine manche (le Souvenir Patrick-Metz, fin avril, NDLR)“.
D’ici-là, David Hird va retourner ce samedi sur une Classe 2 française, la Boucle de l’Artois, deux ans après avoir participé au GP de Lillers, à Paris-Troyes et au Kreiz Breizh. “Ce sera une course dure, mais c’est ce que j’aime quand c’est long et qu’il y a un nombre raisonnable de côtes. L’équipe a confiance en nous. On reconnaîtra le parcours vendredi“. Avant cela, ce mardi, il est allé rouler sur la trouée d’Arenberg. “Je voulais voir comment c’était avant Paris-Roubaix. En plus, j’habite proche, à Templeuve-en-Pévèle“.
En savoir plus : coureurs et équipes associés
Coureurs

