Maël Quéau : « C’est inimaginable ! »

Crédit photo Philippe Pradier / DirectVelo

Crédit photo Philippe Pradier / DirectVelo

Depuis son arrivée dans les rangs U19 la saison passée, Maël Quéau n’avait jamais obtenu de points au Challenge Juniors DirectVelo (voir sa fiche). Et ce samedi, le pensionnaire de Mimosa Sprint Mandelieu a créé la sensation en remportant le Grand Prix de Saint-Étienne Loire (voir classement). “C’est inimaginable ! Je n’y pensais pas du tout au début de la course. L’année dernière a été difficile avec beaucoup de chutes, j’ai eu une tendinite, j’étais à la rue quasiment tout le temps… Cette victoire récompense tout le travail effectué cet hiver, ça représente beaucoup de choses“, s’exclame-t-il au micro de DirectVelo.

L’habitant d’Orange (Vaucluse) n’a pas été congelé par la température fraîche autour des 5 degrés. “Je pense que je préfère les fortes chaleurs. Mais je m'adapte assez bien à toutes les conditions. Je suis resté assez couvert pendant toute la course, quitte à avoir un peu chaud à certains moments“. Jusqu’à ses 14-15 ans, il a passé toutes ses vacances dans le sud du Finistère. “Mes parents sont venus s’installer dans le sud, mais mon père est reparti en Bretagne. Mais depuis que je me suis vraiment mis au vélo, je ne peux plus trop. Je suis en sport-études à Nice“.

« J’AI COURU À LA PERFECTION »

Maël Quéau était déjà aux avant-postes au bout de 50 kilomètres en compagnie de son coéquipier Clément Tardieu. “Il a passé de gros relais, il m’a beaucoup aidé“. Avant de devoir se débrouiller seul dans le groupe de tête de neuf éléments, à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée. “Quand il a pété, je n’étais pas bien, je ne sais pas pourquoi. Mais au fil de la course, j’étais de mieux en mieux, presque facile à la fin“.

Sans forcément être le meilleur, il a été le plus malin dans l’ultime montée et la dernière rampe de 300 mètres. “J’ai été aidé par Nolan Pedersoli (VC Le Thor Gadagne) qui est parti seul dans le final. Les deux gars qui étaient avec moi (Thibaud Przybylski de l’EC Saint-Étienne Loire et Jules Sauzet de Charvieu-Chavagneux IC, NDLR) ne m’ont pas demandé de relais. J’ai juste eu à les sauter dans les 50 derniers mètres. La pente était violente, mais c’est le type d’effort que j’affectionne. C’était franchement pour moi. Je pense que je n’étais peut-être pas le plus fort aujourd’hui, mais j’ai couru à la perfection pour gagner“. Une bonne mise en bouche pour aiguiser l’appétit. “La saison est encore longue. Je pense que je vais garder les crocs“.

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