Luca De Vincenzi : « Ça montre que je suis dans le jeu »

Crédit photo Pascal Gentié

Crédit photo Pascal Gentié

Premier succès de la saison pour l’OCF Team Legend Wheels, et pas n’importe lequel. Sur ses terres, la structure de N1 a remporté dimanche dernier le Grand Prix Pierre Pinel, également appelé le Championnat du Monde du Sud-Ouest. À Montastruc-la-Conseillère (Haute-Garonne), c’est Luca De Vincenzi qui s’est montré le plus costaud (voir classement). “C’était important de bien figurer, l'équipe comptait sur nous, reconnaît auprès de DirectVelo l’un des hommes forts de l’OCF. On avait déjà montré un beau collectif la semaine d'avant à Carlus en Toutes Catégories, et là, on avait vraiment pour objectif de gagner. J'avais obtenu la 4e place l’année dernière sur cette course, et je ne voulais pas me louper cette année”.


Avec le GSC Blagnac VS 31 et l’AVC Aix Provence Dole, l’OCF Team Legend Wheels était l'une des équipes les plus représentées au départ. La bagarre s’est déclenchée d’entrée de jeu et Luca De Vincenzi n’a pas tardé à se mettre en évidence. “Je suis parti seul à la fin du premier tour. J'avais pour but de créer une échappée”. Plus loin, c’est son coéquipier Paul Picard qui s’est mis en évidence en sortant avec Artus Jaladeau (GSC Blagnac VS 31). “Derrière, avec toute l’équipe, on a contrôlé mais on les a revus. À chaque fois, dans le mur d’Angalinat, la sélection s’opérait par l'arrière”.

« JE SAVAIS QUE J’AVAIS MES CHANCES AU SPRINT »

À deux tours de l'arrivée, il est ressorti en compagnie de Jérôme Raus (Béziers Méditerranée Cyclisme) et d’Artus Jaladeau, très actif. “Je savais que j'avais mes chances au sprint”. Mais à cinq kilomètres de l'arrivée, ses deux adversaires tentent de le distancer dans une difficulté du circuit. “Ils m'ont mis une vingtaine de mètres. J'ai préféré lisser l’effort plutôt que de sauter directement dans les roues, ce qui m’a permis, à la bascule, de rentrer sur eux”. Il n’a eu aucun mal à faire parler sa pointe de vitesse. “J'ai lancé le sprint à 150 mètres de la ligne et, comme on était assez arrêtés, j’ai pu sortir directement avec de la giclette, et ça l'a fait”.

Même s’il a levé les bras à quatre reprises l’an passé en Toutes Catégories, Luca De Vincenzi n’avait plus gagné en Élite depuis septembre 2023 (voir sa fiche DirectVelo). “Ça fait plaisir d’en claquer une dès début mars. C’est la récompense des efforts que j’ai pu faire cet hiver”. Il a un pied à terre à Rosas, en Catalogne, et en a bien profité. “Je suis parti en Espagne une quinzaine de jours à chaque fois, en novembre, décembre, janvier. Ça m’a vraiment permis de me mettre dans les meilleures dispositions, de faire de gros blocs la moitié du mois”.

LA CONFIANCE DE L'ÉQUIPE

Cette victoire le “motive encore plus” pour la suite de la saison. “Ça montre que je suis dans le jeu. Je veux continuer sur cette lancée, parce que je sais que l'équipe et les directeurs sportifs me font confiance”. Présent dans l’équipe depuis 2023, le Lot-et-Garonnais de 25 ans est pleinement épanoui au sein de l’OCF. “On sent vraiment qu’on est une équipe. Il y a pas mal de jeunes cette année, mais on a une bonne entente, on rigole… Tout le monde s'entend bien. Le staff est vraiment aux petits soins, donc on a tout pour faire une bonne année”.

Luca De Vincenzi espère se distinguer en juin, où il enchaînera le Tour d’Eure-et-Loir et le Championnat de France du contre-la-montre qu’il n’avait pu disputer l’an passé en raison d’une blessure (lire ici). “Plus tard, il y aura aussi le Grand Prix de la Tomate, qui est chez moi. Je l'ai gagné en 2023, mais j'ai fait 2e en 2022 et 2024. Comme c’est à la maison, j’ai un petit objectif de revanche”.

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