Un Paris-Nice symbolique pour Nicolas Vinokourov

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo
Semaine particulière pour Nicolas Vinokourov. Pour sa deuxième saison au sein de la WorldTeam XDS Astana, le Kazakh participe cette semaine à son premier Paris-Nice, une épreuve qui résonne forcément fort dans sa tête et dans son coeur puisque c’est sur « la Course au Soleil » que son père Alexandre avait passé un cap important dans sa carrière en remportant deux années de suite l’épreuve - "c'était en 2002 et 2003 n'est-ce pas ?" -, avec à chaque fois une victoire d’étape au sommet du Mont Faron. La course est d’autant plus spéciale pour la famille des « Vino » que les jumeaux ont grandi et vivent toujours à Monaco, à quelques kilomètres de la Promenade des Anglais ou se tiendra une nouvelle fois l’arrivée finale dimanche prochain.
“C’est ma première grande course d’une semaine en WorldTour. J’ai fait la Vuelta l’an dernier mais je trouve qu’il y a une belle différence entre les deux, c’est plus relevé ici, ça court différemment car chaque étape compte”, témoignait-il au départ de la quatrième étape, au micro de DirectVelo. L’historique de la course rend les choses symboliques également pour l’athlète de 22 ans. Mon père l’a gagnée deux fois alors ça fait plaisir d’être là, c’est spécial, mais à la Vuelta aussi c’était une course qu’il a gagnée et il y en a d’autres comme ça”, sourit-il.
DE NICE JUSQU'À SAN REMO
Physiquement, il se sent désormais pleinement à sa place au plus haut niveau mondial, après avoir un temps, comme son frère, essuyé des critiques quant à sa présence dans la « formation de papa ». “J’étais déjà bien en Arabie Saoudite et à Oman, je m’améliore petit à petit. Quand je ferai des courses d’un niveau un peu moins élevé, en Classe 1, je me dis que je vais commencer à pouvoir jouer des Top 10”. Cet hiver, Nicolas Vinokourov a “beaucoup travaillé la VO2 avec des séances d'entraînements plus longues”. Ce qui sera bien utile d’ici une dizaine de jours pour sa première participation à Milan-San Remo, l’épreuve la plus longue de la saison. “Je dois passer un cap physique mais je sens déjà que je suis en train de le faire, c’est encourageant”.
Plus que jamais sûr de sa force, Nicolas Vinokourov se permet désormais de se projeter sur un avenir à plus long terme qu’il imagine radieux. Mais pour le moment, pas question de s’enflammer. “Je reste à ma place. Sur Paris-Nice, je suis là pour prendre de l’expérience et aider l’équipe qui est dans une dynamique de dingue et qui doit continuer à scorer un maximum de points UCI. C’est encore possible ici avec Harold (Tejada) et Clément (Champoussin). On veut absolument se maintenir en WorldTour”.
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