Lewis Askey : « Ce sont les meilleurs moments de la saison »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo
Au départ de l'Ename Samyn Classic, Lewis Askey restait sur sa faim quant à son début de saison et du même coup le début de sa campagne de Classiques. "Je suis content de ma forme, mais pas vraiment content de mes résultats. Je pense que j'avais les jambes pour faire un bien meilleur résultat que celui que j'ai obtenu samedi (à l'Omloop Nieuwsblad, NDLR). Donc c'était un peu décevant. C'est le résultat qui compte sur le papier. Ce sont les meilleurs moments de la saison pour moi. C'est pour ça que j'aime faire du vélo, c'est pour ces courses. J'espère pouvoir en tirer quelque chose". Heureusement, le sourire était plutôt revenu à l'arrivée, puisqu'il est rentré dans le Top 5 (voir classement). "Ce n'est pas si mal. Le plan était de rester tranquille pour être prêt pour le sprint après un week-end assez difficile".
Le coureur de la Groupama-FDJ a dû se faire violence, mais il a suivi les consignes de son équipe. "Il m'a fallu beaucoup d'énergie mentale pour ne pas suivre les attaques, sourit-il. L'équipe a fait du bon travail pour me remettre en position. Et puis j'ai été un peu coincé en voulant prendre la roue de Mathieu (Van der Poel). J'ai perdu la roue et je me suis retrouvé 5e. Je ne pense pas avoir eu d'aussi bonnes jambes aujourd'hui que les deux derniers jours. Il y avait un peu de fatigue, mais c'est quand même bien de terminer dans le Top 5". Après sa journée de mardi, le Britannique espère maintenir une forme optimale. "Je pense que ça ne fera que s'améliorer à partir de maintenant. C'est agréable de sentir la confiance en moi. Et je pense que j'en ai besoin pour vraiment tirer le meilleur de moi-même".
« JE SUIS PROBABLEMENT NOTRE DEUXIÈME CARTE »
Dans ces Classiques belges qu'il affectionne, Lewis Askey peut compter sur un allié de taille, en la personne de Stefan Küng. Samedi dernier au Nieuwsblad, la Groupama-FDJ a d'ailleurs pu jouer sur les deux tableaux en envoyant le Suisse à l'attaque, et en gardant son cadet au chaud. "Avec Stefan devant et moi derrière, la course aurait pu tourner bien différemment à un moment donné. Nous n'étions que quinze à l'avant. Quand on a un sprinteur et un attaquant comme Stefan, ce sont deux belles cartes à jouer. J'espère que lorsqu'on abordera les autres grandes Classiques dans quelques semaines, on pourra encore jouer ce genre de cartes et en tirer quelque chose".
10e au Nieuwsblad, 16e à Kuurne et désormais 5e au Samyn, Lewis Askey prétend à prendre du galon. "Je pense qu'avec ce que j'ai montré, je vais peut-être avoir quelques opportunités supplémentaires". Mais il ne veut pas pour autant prendre la place de Stefan Küng. "Bien sûr, nous avons Stefan qui est probablement toujours notre numéro un. Mais compte tenu de ce que j'ai montré, si j'ai les jambes et que je peux être là à l'arrivée avec des petits groupes, alors je pense que je peux profiter d'une ouverture et trouver ma place. Je suis probablement notre deuxième carte dans l'équipe, donc c'est bien". Sa pointe de vitesse devrait encore lui servir régulièrement dans le printemps.
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