Gladys Verhulst-Wild : « Je revis »

Crédit photo Nancy Badoux
Doucement mais sûrement, elle s’en rapproche. 6e puis 5e d’étapes à l’UAE Tour pour sa course de rentrée, Gladys Verhulst-Wild a pris la 4e place du Samyn, ce mardi, pour sa troisième compétition de la saison (voir classement). “Je viens de revoir le sprint dans le bus. Je suis partie de très loin”, regrette-elle auprès de DirectVelo dans la zone d’arrivée. “J’étais esseulée dans le groupe. J’ai fait deux sprints, en quelque sorte. Je ne m’en sors pas trop mal, je suis contente de moi après une course relativement dure. Mais le podium était vraiment à ma portée”.
Très déçue et marquée par sa saison 2024 avec la FDJ-Suez, la Normande installée à Nice avait hâte d’en découdre sous ses nouvelles couleurs d’AG Insurance-Soudal. “Franchement, je revis ! Tout mon entourage redécouvre une Gladys qu’ils avaient perdu depuis quelques temps. Moi-même, je prends du plaisir à m’entraîner, je sens que ça va beaucoup mieux sur le vélo. L’équipe me fait confiance, c’est chouette”, relate avec le sourire celle qui était co-leader avec Ilse Pluimers ce mardi en Belgique. “C’est un nouveau chapitre de ma carrière et je suis heureuse de ce que j’ai découvert en arrivant ici. Je ne pouvais pas rêver mieux”.
À LA DÉCOUVERTE DE MILAN-SAN REMO
Prochain rendez-vous : Milan-San Remo, où elle travaillera sans arrière-pensées pour Kimberley Le Court Pienaar, qu’elle a déjà épaulée aux Emirats et pour qui elle travaillera aussi lors du prochain Tour des Flandres. “J’essaierai de la déposer le mieux possible dans les deux dernières ascensions, suivant le scénario de la course. Je n’espère rien personnellement, je serai vraiment là pour Kim”. Pour cette première édition de la Classique italienne chez les féminines, l’athlète de 28 ans ne sait pas à quoi s’attendre. “J’ai l’impression que ça fait comme pour le premier Paris-Roubaix. Ce sera dur, mais assez dur pour faire la sélection dans les montées ? Ou un sprint ? On ne sait pas du tout”, témoigne-t-elle, alors qu’elle a profité de la proximité géographique - elle vit à Nice - pour repérer la Cipressa et le Poggio cet hiver.
Puisqu’elle sera présente en Italie, Gladys Verhulst-Wild va faire l’impasse sur le GP Oetingen et Nokere. “On a décidé que c’était mieux de me garder au chaud pour Milan-San Remo”. Viendront ensuite le Tour des Flandres, donc, mais aussi Gand-Wevelgem et Paris-Roubaix. Que du lourd. “On peut pourquoi pas espérer un sprint à Gand-Wevelgem, c’est possiblement une opportunité de faire un résultat”.
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