Circuit des Plages Vendéennes Féminines - Ep. 1 : Les réactions

Noémie ABGRALL

Ladynamips RVC

2e

« Le but était de faire la course, d’essayer d'attaquer car je manque d'intensité et de rythme. Et puis, je ne connais pas trop le niveau national. Les jambes répondaient assez bien, même s'il m’en manque un peu pour gagner, mais ça va dans le bon sens. En plus, l’équipe était présente dans toutes les échappées. Le groupe s’entend bien, c’est familial.

À un tour de l’arrivée, avec 40 secondes d’avance, on savait que ça allait le faire. Je n’ai pas osé attaquer avant l'arrivée, j'aurais peut-être dû. Mais Chloé (Charpentier) était la meilleure, elle a aussi couru au niveau UCI. Que ce soit au sprint et même à la pédale, je pense que j'aurais eu du mal à la sortir. Je n’ai pas de regrets, c’est déjà bien de terminer 2e. Le sprint n’est pas trop mon domaine, je n’ai pas la giclette, mais on va le travailler.

J’habite à un quart d’heure de la Roche-sur-Yon, j'ai pris le club le plus proche, je connaissais quelques filles et elles ont fait une grande saison en 2024. C’était un choix logique. L’objectif va vraiment être de prendre du plaisir, de savoir gagner et avoir une meilleure approche. Demain, il y a le chrono par équipe, on l'a travaillé. Après il y a de grosses clientes comme le Team ELLES et même Lanester. Le but est de monter au minimum sur le podium, même si bien sûr, on va essayer de s’imposer ».

N. ABGRALL

Justine CHEVRIEUX

Team Centre-Val de Loire Féminin

3e

« Je suis très satisfaite. C'était quand même une course assez difficile avec le vent. J’en ai peut-être un peu trop fait en début de course. Au sprint, je voulais tout donner. Je me fais dépasser dans les derniers mètres pour la 2e place. Je ne pensais pas être à ce niveau-là. J’ai été blessée au début de l’hiver, j’ai eu une tendinite au genou qui m’a arrêtée pendant presque un mois. Ma préparation hivernale n’a pas été optimale. J’ai repris très doucement. J’ai encore un suivi avec un kiné. La forme ne fait que grimper. Les objectifs avec les Coupes de France sont plus tard dans la saison.

Il y a eu beaucoup d'attaques, mais ça mettait du temps à sortir. J'ai senti le bon coup quand il y avait de grosses équipes comme le Team ELLES et la Roche-sur-Yon. Il fallait les suivre. Je n'étais pas devant, j’ai réussi à faire le jump. J’ai fourni un gros effort. Je l’ai peut-être payé à la fin dans les derniers mètres. On a eu très peur que ça revienne de derrière. Quand on ne s’est retrouvé qu’à quatre, on a vraiment collaboré, on ne s'est pas posé de questions. Il n’y a pas eu de mésentente, c’était agréable. Je savais que Chloé (Charpentier) était quand même assez forte. Néanmoins, sur une première course, au bout de 115 kilomètres, on ne sait pas comment ça va se passer. Tout le monde avait sa chance ».

J. CHEVRIEUX