Ludovic Morice a bien bossé

Ludovic Morice aura tout fait pour piéger le peloton ce samedi lors du premier acte du Circuit des Plages Vendéennes. “Je voulais montrer directement que j'ai bien bossé cet hiver. Et puis, avec des nouvelles couleurs, il faut aussi montrer qu'on sait toujours faire. Donc, j'ai pris mon destin en main”, confie à DirectVelo le néo-sociétaire du Paris Cycliste Olympique, qui s’était imposé à cinq reprises l’an dernier (voir sa fiche DirectVelo).

Sorti un peu avant la mi-course, il aura parcouru environ 20 kilomètres seul avant d’être repris par un contre de cinq coureurs. “J'ai mis du temps à attendre le groupe parce que je voulais vraiment que ça aille loin”. Alors que le peloton pointe à douze secondes, il relance l’allure à 17 kilomètres de l’arrivée, suivi par Clément Le Boetez (GSC Blagnac VS 31). Mais les deux hommes sont avalés à deux bornes du but. “C'est revenu super vite. Je pense que l’effort que j’avais seul me coûte la victoire. Il me manquait de la giclette”.

Forcément, la déception primait à chaud chez le garçon de 23 ans. “Je ne m'attendais à rien pour cette journée, car c'était une reprise, mais quand on a des bonnes jambes et qu’on se fait reprendre juste à la fin, c’est un peu dur. Je me sentais tellement bien que j'y ai cru”.

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE CHRONO EN TÊTE

Proche de Victor Papon, Ludovic Morice a été approché en milieu de saison dernière par Tanguy Turgis, le directeur sportif du club francilien de N1. “Je n'ai eu que des bons échos et je me suis dit que j’allais tenter une nouvelle aventure, plutôt axée sur le chrono et avec un collectif qui me soutient vraiment. L'année dernière, chaque coureur avait un peu d'espace. Là, je m'attends à être un peu plus aidé”, dit l'ancien coureur de Cre'Actuel-Marie Morin-U 22.

Il se dit “hyper surpris” de ce qu’il a vu collectivement lors du récent stage de deux semaines en Espagne. “On est une bande de copains, c'est super cool”. Il n’hésitera pas également à se mettre au service de ses nouveaux coéquipiers. “J'ai des qualités physiques qui peuvent aider d'autres coureurs. On a des puncheurs, on a des sprinteurs. Je vais donner et je vais aussi recevoir”.

Son souhait sera de briller sur les Élites Nationales dans un premier temps, puis briller sur le Championnat de France du contre-la-montre. “C'est un gros objectif, je suis déjà en train de travailler dessus. J'ai passé un cap, j'ai le physique pour, je pense. Il faut réussir à être là le jour J. On va travailler pour ça”.