Valentin Ferron : « Ce changement va me faire du bien »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo
Valentin Ferron n’est plus un coureur du Team TotalEnergies. Après avoir passé près d’une décennie dans la structure de Jean-René Bernaudeau, depuis son arrivée au Vendée U en 2017 - il faisait alors ses débuts chez les Espoirs après avoir évolué à l’UV Poitiers -, le puncheur a fait le choix de rejoindre Cofidis. “Dans le fond, ça ne change pas grand-chose, ça ne me fait pas bizarre. C’est juste différent. J’ai un nouvel entraîneur, Mathieu Defontaine, mais la base de travail reste la même”, confie-t-il à DirectVelo en marge du stage espagnol de pré-saison.
INVERSER LA TENDANCE
Alors qu’il avait gagné chaque saison pour ses trois premières années professionnelles - une étape du Tour du Rwanda 2021, une étape du Critérium du Dauphiné 2022 et Paris-Camembert 2023 -, le Poitevin a vécu un exercice annuel plus délicat l’an dernier, sa 4e place aux Boucles de l’Aulne restant son seul Top 10 (!) de la saison. “Ce n’est pas terrible… Au niveau des résultats mais aussi des sensations. Je n’ai pas pris beaucoup de plaisir. J’ai cherché mais je n’ai pas trouvé de raisons particulières à cette situation”. Bien qu’il était “loin de se sentir mal chez Total”, Valentin Ferron voulait donc passer à autre-chose pour tenter de se relancer. “Je veux inverser la tendance. Ce changement va me faire du bien. Je voulais changer d’air, voir ce qui se fait ailleurs. C’est aussi l’occasion de sortir de ma zone de confort”.
L’athlète de 26 ans n’a pas eu besoin de rentrer en contact avec beaucoup de formations pour trouver un nouveau foyer. Dès le mois de mai, il est tombé d’accord avec Cédric Vasseur. “Je souhaitais changer d’air, voir ce qu’il se fait ailleurs. C’est une WorldTeam, c’est attirant pour le calendrier. Contrairement à mon ancienne équipe, on sait tout à l’avance. Il ne peut pas y avoir de mauvaises surprises”.
DÉCOUVRIR LE TOUR D’ITALIE
En évoluant désormais dans une WorldTeam, Valentin Ferron va pouvoir prétendre à participer à des courses sur lesquelles il n’a jamais pu s’aligner avec le Team TotalEnergies. Dont une en particulier qui le fait rêver. “J’aimerais pouvoir participer au Giro. C’est l’une des raisons pour lesquelles je voulais changer d’équipe”, admet-il en évoquant également le Tour de Catalogne. Surtout, il sait qu’il gardera toujours les mêmes libertés qu’au sein de sa précédente formation. “Chez Cofidis, j’aurai la même liberté que chez Total pour les échappées. C’est une philosophie qui est importante pour moi, je n’aimerais pas être bridé”.
Puncheur, électron libre, il devrait être précieux à son équipe pour marquer de nombreux points UCI, alors que l’équipe Cofidis est en danger de descendre en deuxième division à la fin de la saison. “Se maintenir en WorldTour, c’est l’objectif N°1. C’est un challenge pour tout le groupe. Je sais qu’on m’attend pour marquer des points. J’ai aussi envie de relever les bras”. Pour ce faire, Valentin Ferron aura un calendrier adapté avec des courses sur lesquelles performer très vite. Lors du week-end de reprise en Espagne (Castellon et Clasica Valenciana) avant d’enchaîner dans le quart sud-est de la France avec le GP La Marseillaise, le Tour de la Provence et le Tour des Alpes-Maritimes. Autant d’opportunités de bien lancer sa nouvelle aventure.
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