Electa Gallezot : « C'est correct mais je vise mieux »
Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo
Après un départ dans les tréfonds du peloton, Electa Gallezot était condamnée à faire une course de remontée, ce samedi, pour la Coupe du Monde de Hulst. "J’étais bien loin au départ. C’était compliqué dans la masse, on était vraiment nombreuses au départ. Je me suis retrouvée vers la 60e place". Loin d'être en panique, elle a pris son temps pour doubler des concurrentes. "Je ne me suis pas affolée, j’ai remonté place par place. Ensuite, je me suis retrouvée dans les 40. Les trous étaient déjà énormes. Je me suis mise à mon rythme". Le résultat est à l'arrivée anecdotique, mais compte tenu du début de course, il est plutôt positif (voir classement). "Au final, je fais 36e, ça a été une belle course de remontée. J’aurais bien aimé prendre un meilleur départ et être direct dans le coup. Mais en partant sixième ligne, c’est compliqué".
La coureuse de Sebmotobikes a pourtant apprécié le circuit néerlandais. "Il est assez complet et physique aussi. Il y a des parties à pied surtout en montée, j’aime bien ça, ça me permet de gagner du temps. Il y a plein de parties de transition où il faut vraiment être à l’aise et où on peut gagner quelques petites secondes en étant propre techniquement". Seul petit regret, la météo n'était pas à son convenance. "J’attendais la boue. On n’a pas encore eu de gros chantiers, mais ça fatigue un peu moins l’organisme. Là c’était technique sans non plus être un gros chantier". Elle a trouvé une motivation supplémentaire en bataillant avec sa coéquipière, Perrine Clauzel. "On se retrouve sur toutes les courses. Ce n’est pas simple pour Seb (Sébastien Marasco) car on change de vélo en même temps", plaisante-t-elle.
Mais le temps passe plus vite à deux. "Il n’y a pas de pression et une bonne ambiance. Aujourd’hui, dès que je suis revenue dans le Top 40, on était quasiment ensemble tout le long. Elle me disait : « c’est bon tu peux changer de vélo », sourit la coureuse de 20 ans. C’est vraiment bien, on se tire la bourre, c’est bien d’avoir une coéquipière". Mais Electa Gallezot aimerait maintenant que ce plaisir se transforme en bons résultats. "J’ai un peu de mal à me mettre dedans sur toutes mes courses. C’est correct mais je vise mieux. C’est un peu dur en ce moment. Je suis en deuxième année de médecine. Mais là, je suis en vacances et je peux un peu souffler lors de cette période de Noël avec les cyclo-cross. Ça me permet de sortir la tête de l’eau, ça fait du bien, j’ai envie de bien faire sur des courses que j’apprécie". Comme à Besançon, où elle attend un public nombreux pour la porter.
