Léa Curinier : « J’ai adoré cette saison »

Crédit photo Alexis Dancerelle / DirectVelo
Parenthèse cyclo-cross pour Léa Curinier. L’Ardéchoise, qui a désormais un toit à Reims, profite de la proximité géographique pour disputer la double manche de Coupe de France à Troyes. Très certainement une exception cet hiver. “L’équipe est compréhensive. On nous laisse faire pas mal de choses. Mais je pense quand même que ce sera mon seul week-end de cross, hormis peut-être le Championnat de France. Entre l’école, les stages avec l’équipe, les entraînements… Je n’ai pas 36.000 week-ends de dispo. Là, c’était une occasion pas loin de Reims”, confirme-t-elle auprès de DirectVelo.
Alors qu’elle est encore en reprise, la sociétaire de la FDJ-Suez a fait avec les armes du jour, ce samedi. “J’ai essayé de jouer comme je pouvais. Sur les parties roulantes, c’était bien, j’arrivais à les lâcher. Mais dans les parties techniques, je me faisais reprendre à chaque fois. J’avais un peu plus peur qu’elles dans les descentes. Je ne veux surtout pas me blesser. Ça m'a coûté cher mais c’est le jeu”. Dans des conditions difficiles, “épiques”, Léa Curinier s’est tout de même fait plaisir, mais elle a souffert, pour un fond de Top 10 à l'arrivée (voir classement). “Ces conditions n’étaient pas trop en ma faveur. Je n’ai pas touché le vélo de cyclo-cross depuis le Championnat de France de l’hiver dernier. Niveau technique, j’étais un peu dans les choux. J’ai essayé de tout faire au physique mais le dernier tour a été compliqué. Je n’avais plus rien dans les jambes”. Et pour cause : elle a repris l’entraînement il y a quinze jours seulement. “Ce sont mes premières intensités. C’était difficile mais je suis venue ici pour me faire plaisir et préparer la route”.
L’athlète de 23 ans a forcément en tête la prochaine saison sur route, qui s’annonce particulièrement excitante pour sa formation, en pleine révolution avec les départs de Grace Brown, Marta Cavalli et Cecilie Ludwig d’un côté, et les arrivées de Juliette Labous ou Demi Vollering. “L’équipe va vraiment passer un cap la saison prochaine. C’est de plus en plus structuré. Tout le staff est vraiment motivé pour aller chercher de gros résultats avec les filles. Avec les nouvelles recrues, on va avoir de belles choses à faire”, assure la grimpeuse, qui sera très certainement régulièrement dans un rôle de soutien. “Cette année, j’avais un bon rôle de coéquipière, c'était agréable. J’ai aussi été capitaine de route. J’ai adoré cette saison. C’était tout nouveau pour moi. J’espère continuer à apprendre. 2025 nous réserve de belles choses”.
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