Noah Bögli a eu le temps d'y croire

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Noah Bögli n'est pas passé loin de s'imposer au niveau UCI. Sur le prologue du Tour de la Mirabelle, le coureur d'Elite Fondations a longtemps tenu la tête. Jusqu'au dernier concurrent, en fait. Avant que Pim Ronhaar ne frustre finalement le Suisse (voir classement). "Ça ne se joue pas à grand chose, mais au final quand on regarde les écarts derrière moi, c'est encore plus proche. Donc il a été plus fort. C'est dommage, j'espérais longtemps décrocher ma première victoire UCI, mais ça reste quand même cool avec du recul. Ça reste mon premier podium. Cette saison j'ai déjà décroché de bons résultats, donc confirmer ici fait plaisir", se réjouit-il malgré tout.


Forcément, le vainqueur du Souvenir Patrick-Metz a eu le temps d'y croire. "Je savais que Pim (Ronhaar) allait très vite en prologue, mais il y avait aussi pas mal de spécialistes de la piste, donc je m'attendais aussi à ce qu'ils soient devant. Une fois qu'eux étaient derrière, j'y croyais de plus en plus, mais finalement il me bat tout à la fin, il mérite". Noah Bögli aussi, en tant que spécialiste de la piste, avait son mot à dire sur cette courte distance de 5,3 km. Quoi que. "Même si je suis poursuiteur, je suis plutôt endurant donc je préfère quand c'est un petit peu plus long. Sur route, c'est le plus court où je peux encore performer. Mais avec tout ce qu'on apprend à la piste, sur l'aéro notamment, ça sert énormément dans un tel prologue".

« LE PARCOURS DE CETTE ANNÉE ME CONVIENT MIEUX »

Autre spécificité qui n'a pas forcément maximisé ses chances de s'imposer, ce prologue se disputait avec les vélos de route, et non pas ceux de chrono. "Pour nous, spécialistes de la piste, on aurait été encore plus avantagés si on avait eu le vélo de chrono, parce qu'on travaille beaucoup plus sur ce vélo, on est plus habitués à cette position. Les vélos traditionnels neutralisent un peu plus, c'est cool aussi. Mais pour moi évidemment, j'aurais préféré le vélo de chrono". Avec une difficulté sur la route, il n'y avait pas beaucoup de calculs à faire. "Avec le talus un peu au milieu, il fallait réfléchir à comment on s'y prenait. Finalement on ne gère pas énormément".

La montée jouait sans doute un rôle, mais pas que. "Je me suis juste dit qu'il fallait faire la bosse à fond car au final c'est là qu'on perd le plus, puis essayer de récupérer dans la descente. C'est important de prendre les virages vraiment vite aussi, c'est ce qui fait la différence". En tout cas, par rapport à l'année dernière où il n'avait pas pesé sur l'épreuve de Classe 2, Noah Bögli commence bien mieux cette fois. "Cette année je trouve que je grimpe de mieux en mieux, donc pourquoi pas. Le parcours de cette année me convient mieux, on verra comment ça court, il faudra tout le temps prendre les bons coups pour prendre le jaune le dernier jour... ou même demain". Rendez-vous à Jœuf.

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