Jules Simon à la conquête des pavés

Crédit photo Hugo Barthélémy - DirectVelo

Crédit photo Hugo Barthélémy - DirectVelo

Ce dimanche, Jules Simon sera au départ de la version Juniors de Paris-Roubaix avec de l’ambition. “Je l’ai bien préparée, j’espère être au niveau, confie-t-il à DirectVelo. Je ne sais pas quel rôle je vais avoir mais il faut qu’on soit collectivement fort pour ramener la victoire à l’équipe de France car on a de très grosses cartes à jouer”. Mais il prendra le départ sans pression. “Je l’aborde très sereinement. J’espère juste donner le maximum et prendre du plaisir”.

UNE CHUTE SUR LES PAVÉS

La semaine passée, il a terminé à la 28e place de la Pévèle Classics, manche de la Coupe de France Juniors qui empruntait notamment à plusieurs reprises le secteur pavés de Mons-en-Pévèle. “Pour moi, c'était mitigé, on s’est fait avoir par les Belges. C’était difficile de revenir car ils mettaient un faux rythme dans les secteurs pavés pour protéger leur coureur à l’avant. On ne pensait pas qu’il allait prendre autant de champ”.

Derrière Jasper Schoofs, le groupe de poursuivants a peiné à s’organiser. “Je n’ai pas trop compris car le comité de Bretagne était bien représenté mais c’était un peu chacun pour soi. Les Belges ont eux l’habitude de courir ensemble, pas nous. En Coupe de France, on n’a pas les mêmes repères comme on est avec de nouveaux coéquipiers. On s’est fait avoir mais ça ne recommencera plus”. Ajoutez à cela une glissade dans l’avant-dernier tour, à Mons-en-Pévèle. “C’est tombé devant moi et j’ai tapé la hanche. J’ai vraiment voulu finir tranquille car c’était un peu embêtant par rapport à Paris-Roubaix”. Le coureur licencié à Team Cycliste Linas Montlhéry se veut rassurant. “Ça s’est bien remis, j’ai fait de bons efforts depuis. Les sensations étaient très bonnes dans les secteurs pendant les reconnaissances”. Jules Simon a passé sa semaine en stage, dans le Nord, avec l’équipe de France. Il en a profité pour apprendre des choses. “Lorsqu’on ne roule pas, on a pas mal d’interventions avec des kinés, des nutritionnistes… C’est un train de vie tranquille car on est tous ensemble, c’est cool. On grandit pendant ce stage”.

« JE NE ME SUIS PAS PRÉCIPITÉ »

Après une saison hivernale réussie, le 3e des deux dernières manches de la Coupe du Monde de cyclo-cross a coupé deux grosses semaines avant d'enchaîner des stages en Espagne, un avec son équipe et l’autre seul dans les Pyrénées. Un gros bloc avant les premières échéances. “J’espérais être vite à niveau mais je ne me suis pas précipité, j’ai bien fait les choses”.

Il s’est vite fait plaisir en course avec une échappée mi-mars sur la Bernaudeau. Puis le sociétaire de l’équipe Juniors de l’académie du CIC U Nantes Atlantique a fini une semaine plus tard 3e de la dernière étape du Tour du Bocage et de l’Ernée 53 (voir sa fiche de DirectVelo). Ce premier podium de la saison ne le satisfait pas complètement. “J’étais un peu enfermé dans le sprint. J’avais pris la roue de Senna Remijn, pensant qu’il allait vite au sprint mais comme c’était une arrivée en faux plat montant, je me suis retrouvé dans la boîte, enfermé jusqu’aux 150 mètres. Je suis un peu déçu de ne pas avoir pu sprinter à 100%, c’est une erreur de ma part mais c’est de bon augure". Pour le grand rendez-vous de son début de saison, Paris-Roubaix.

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