Markus Pajur encore une fois

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Markus Pajur a décroché, ce lundi, son troisième succès de la saison à l’occasion du Grand Prix de Vougy (voir classement). “C’était une course très importante pour l’équipe. Je n’étais pas sûr que ça arrive au sprint. Je suis content de m’imposer et de la façon dont la saison démarre“, se réjouit au micro de DirectVelo le sociétaire de l’EC Saint-Étienne Loire.

L’Estonien s’est retrouvé dans un groupe d’hommes forts avec son coéquipier Antoine Roussel. “Antoine contrôlait l’échappée, j’essayais parfois de l’aider mais j’en gardais surtout pour le sprint. Je ne me voyais pas trop attaquer. Après mes deux premières victoires, tous les yeux sont rivés sur moi“. Antoine Roussel n’a pas attaqué dans la montée Parras lors du dernier tour pour favoriser ses desseins. “Il a bien tamponné, il m’a demandé de ne pas attaquer juste avant le faux plat pour qu’il puisse basculer. Il a réussi à le faire brillamment. C’est un mec sûr de sa force“.

« UNE POINTE DE VITESSE HORS DU COMMUN »

Antoine Roussel a tout de même tenté sa chance sur le plat dans le final. “Je suis sorti seul aux 4 kilomètres avant la petite route. J’ai vraiment cru que j’allais prendre du champ mais c’est rentré“. Puis Markus Pajur a déroulé au sprint. “Quelqu’un a attaqué aux 500 mètres et un autre l’a suivi. Il m’a presque emmené. J’étais 2e dans le dernier virage. Je me sentais fort. Je contrôlais pour que personne ne me dépasse“. De son côté, Antoine Roussel a eu moins de réussite. “Je me suis fait enfermer. En plus, j’avais mis des cartouches avant. J’étais deux roues derrière Markus, il a viré comme il fallait. Il se place très bien, il apporte de la sérénité. Il a une pointe de vitesse hors du commun, il mérite de repasser au-dessus“.

Markus Pajur n’avait plus gagné depuis début mars au Circuit des 4 Cantons. Au Grand Prix de Saint-Étienne Loire, il n’a pas eu de chance. “Je me suis retrouvé derrière une chute lors du tour décisif, c’était fini pour moi. J’ai fini tranquillement en prévision d’Annemasse. Mais Annemasse comportait trop de longues montées difficiles pour moi. Je préfère quand c’est plus court“. Ce sera le cas ce mois-ci à l’occasion des prochaines manches de Coupe de France, la Gainsbarre et le Trophée Walkowiak où il sera encore un des garçons à suivre.

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