Rasmus Pedersen dans l’ombre de Mads

Crédit photo Xavier Pereyron

Crédit photo Xavier Pereyron

Une journée froide - 4°C au cœur de l’après-midi -, un gros vent de côté et une course très dynamique. Des conditions idéales pour le guerrier Viking Rasmus Pedersen. Déjà lauréat samedi, le coureur de la Conti Decathlon AG2R La Mondiale a remis le couvert 24h plus tard, lors de la cinquième et dernière étape de l’Olympia’s Tour (voir classement). “C’était un gros bordel, ça a bien cassé plusieurs fois. Puis ça rentrait et il y avait à nouveau des attaques…”, explique-t-il pour DirectVelo. Mais c’est sur le circuit final, dans les rues de Tiel, que tout s’est joué. “À la faveur d’un rond-point, je suis sorti en prenant le côté gauche avec Tim (Torn Teutenberg), le leader de la course. Puis d’autres gars nous ont rejoint et à partir de là, on s’est mis à bloc sans jamais se retourner”.

Les cinq coureurs de tête, qui ont rapidement creusé un écart conséquent, ont ensuite pu se jouer la victoire d’étape au sprint et comme la veille, le Danois a été le plus rapide. “J’ai toujours aimé les sprints en petit comité, c’est une vraie spécialité. C’est aussi comme ça que j’ai décroché le titre national l’an passé. Sur les sprints massifs, c’est plus compliqué mais quand on est cinq, six ou dix, j’adore !”, s’amuse celui qui en profite également, cerise sur le gâteau, pour monter sur la deuxième marche du podium au général sur cette épreuve de Classe 2.

ROUBAIX POUR GAGNER

Dans l’ombre de son homonyme Mads Pedersen, qui s’offrait dans le même temps Mathieu Van der Poel et Gand-Wevelgem non loin de là sous le feu des projecteurs, Rasmus Pedersen a lui aussi pu lever les bras au ciel dans une ambiance plus confidentielle. 
“C’est le meilleur résultat que je pouvais faire. Tim était super fort, il a fait la différence dès la deuxième journée et ensuite, il était encore devant sur les deux dernières étapes avec moi. Il n’y avait pas la moindre possibilité de le piéger, il était au-dessus du lot”.

Très satisfait du “très bon travail de toute l’équipe” et de la confiance qu’on lui a donné durant l’ensemble de la semaine en terres néerlandaises, Rasmus Pedersen semble arriver dans les meilleures conditions possibles sur l’approche de Paris-Roubaix, sa “course la plus importante de l’année”. Avec l’idée d’y jouer la victoire. “On court toujours pour gagner et j’y crois. On aura une grosse équipe, notamment avec Oscar (Chamberlain) qui avait fait 2 l’an passé sur l’épreuve Juniors. Mentalement, je suis gonflé à bloc avec ces deux victoires, je ne pouvais pas espérer mieux avant Roubaix”.

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