Victor Vidal, un bloc « qui commence bien »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Nouveau bloc, mais toujours la même bonne dynamique pour Victor Vidal. Outre son premier jour de course aux Boucles de l’Essor et un abandon au Tour des 4B Sud-Charente, le coureur du GSC Blagnac VS 31 n’a finalement pas fait pire qu’une 21e place depuis le début de l’année. À Saint-Etienne, ce samedi, il n’a pas fait baisser sa moyenne en rentrant encore dans le Top 10 (voir classement). "Je m'étais fixé un peu mieux mais vu la physionomie de course je suis quand même content car on s'est fait piéger. Il y avait toutes les équipes représentées devant mais pas nous. J'ai fait rouler les gars qui ont fait un super travail, je suis sorti un peu comme ça et j'ai eu de la chance qu'Alexis Guérin soit revenu sur moi. On a bouché deux minutes donc je suis quand même content car c'était mal embarqué", résumait-il à l’arrivée, devant le stade Geoffroy-Guichard.

En effet, une échappée fleuve a vite pris le large. Et outre les coureurs de Blagnac qui ont mis le train en marche, le peloton n’avait pas l’air de se soucier beaucoup de la poursuite. "Quand ça a pris deux minutes et que personne ne roulait, je me suis dit qu'il fallait vite réagir, sinon c'était fini. J'ai fait ce que je devais faire en revenant devant. Avant qu'Alexis Guérin ne revienne j'étais déjà en chasse depuis 5-10 minutes, tout seul, donc j'étais content de le voir arriver. On a bien réagi malgré la situation, c'est cool pour les gars". Les deux hommes ont attaqué la troisième montée de la Gachet pleine balle pour rejoindre les avant-postes. "Il ne trainait pas, je lui ai pris quelques relais mais ça roulait fort. Au moins on est vite revenus", rigole Victor Vidal.

« HÂTE DE TROUVER LA SOLUTION ET D’ÊTRE CAPABLE DE GAGNER »

Mais cet effort violent a probablement joué un grand rôle dans le final. "À la fin il m'en a manqué un peu. Ça m'a entamé pour le final. Je manquais d'alimentation et cet effort à mi-course a surement laissé des traces". L’ancien vététiste a commencé à subir les accélérations dans le dernier GPM répertorié. "Un Suisse (Noah Bögli, NDLR) a anticipé. J'étais pas mal car je bascule 5-6e en haut. Mais sur le final, j'ai eu un début d'hypo, j'étais cuit. J'avais du mal à relayer les deux avec moi". Dans la Jaillière, c’était l’effort de trop. "Dans le dernier mur je me suis accroché et je ne pensais qu'à passer la ligne, sourit-il. Au sprint, je n'avais plus rien. Avec un coup d'avance j'aurais pu mieux gérer ma course", insiste-t-il, en référence à cette échappée manquée en première partie de course.

Mais celui qui a définitivement posé le VTT pour se concentrer sur la route commence un nouveau bloc comme il a terminé le précédent. "Il y a Cénac ce lundi, et Cintegabelle qui est la course du club donc c'est un bloc important. On va dire qu'il commence bien. J'ai fait un bon début de saison, là je refais une belle place. Je fais beaucoup de places d'honneur donc j'ai hâte de trouver la solution et d'être capable de gagner dans un final, je n'attends que ça". Avec plusieurs rendez-vous en tête. "La Durtorccha et les Monts du Livradois, ce sera un week-end qui va me correspondre. Sinon, plus tard il y aura le Piémont et le Championnat de France". Descendu en N2 avec son club malgré des sollicitations en N1, sa saison n’est pas bouleversée avec les invitations. "On va être au Walkowiak. Aux 4B, on n'a pas eu le résultat espéré. Mais je pense qu'on a l'équipe pour pouvoir tenter des choses sur les manches de N1". Car à 25 ans et avec la tendance à la jeunesse, "c'est maintenant ou jamais".

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