Pour ses débuts chez les pros, Océane Mahé a répondu présent sur la péninsule ibérique en terminant notamment proche du Top 20 au Tour de Valence (voir classement). “Les premières courses en Espagne se sont bien passées. Je me suis même surprise à suivre parfois les meilleures sur les épreuves qui grimpent. J’ai passé du temps là-bas au soleil pour me préparer, ça m’a fait du bien psychologiquement“, reconnaît au micro de DirectVelo la néo-sociétaire d’Arkéa-B&B Hotels.

En revanche, ces derniers jours, la Haut-Savoyarde de 22 ans a été moins à son aise sur les pavés du Circuit Nieuwsblad et du Samyn. “Ce n’est pas ce que je préfère. Moi je les aime bien les pavés, mais eux ne m'aiment pas trop... Je n’en avais quasiment jamais fait à part au Championnat de France à Cassel. Mais j’ai envie d’apprendre sur tous les terrains et progresser dans tous les aspects. C’est important. Quand j’ai commencé le vélo, je ne savais pas descendre et maintenant, ça va beaucoup mieux“. Après la campagne des Classiques, elle devrait être plus à son avantage. “Je serai plutôt sur des courses pour grimpeuses quand l’été va arriver. Je vais pouvoir mieux m’exprimer“.

Le quotidien de la Championne de France Espoirs a changé depuis son passage de l’UVCA Troyes à Arkéa-B&B Hotels. “L'année dernière, j'étais étudiante « à temps plein ». Désormais, ça prend une part beaucoup moins importante de ma vie. Je fais plus de vélo, je passe plus de temps en stage". Avec la signature d'un contrat pro dans la Conti bretonne, elle a demandé à aménager ses horaires en école d’ingénieur. "J'étale mon année sur deux ans, ça me permet de n'avoir qu'une dizaine d'heures de cours par semaine. En théorie, il me reste deux ans et demi d'études, mais tout dépendra de comment évolue ma carrière. Les études font aussi partie de mon équilibre. C'est important de les finir“.